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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 20:01


« Entre l'aspect supérieur de l'être de l'homme et son moi ordinaire se trouve un élément insaisissable et extrêmement fragile : son attention. Quel que soit l'aspect de sa double nature vers lequel son attention gravite, c'est là inévitablement que l'homme va se trouver. Son attention commencera alors à animer et à nourrir ce côté précis de son être d'une manière dont il ne peut être conscient d'habitude. Or, en raison de l'attraction quasi-irrésistible de la pesanteur (qui s'avère être la caractéristique dominante de l'existence terrestre), l'attention de l'homme est toujours attirée vers le côté inférieur de son être, dans la direction présentant la moindre résistance, ce qui ne lui demande aucun effort à effectuer ni à maintenir ! Il ne peut y avoir de mérite pour un homme à se complaire dans son état coutumier d'absence à lui-même ou plutôt, doit-on dire, de sommeil diurne dans lequel il se laisse emporter et cède, sans se poser de questions, aux désirs éternellement changeants et aux rêves d'avenir heureux qui ne cessent de s'élever en lui, et dont la plupart, si on les considère objectivement, se révèlent irréalisables et même absurdes.

Un homme n'a pas besoin d'exercer sa volonté, d'être audacieux ou de posséder un quelconque talent pour suivre passivement le même courant que la masse. N'importe qui peut accomplir des exploits aussi aisés. Mais, dès qu'un homme décide de changer consciemment le cours habituel de ses énergies et de se contraindre à aller contre cette force descendante, il rencontre aussitôt une forte résistance à la fois en lui-même ainsi qu'à l'extérieur. Il va soudain devenir conscient, d'une part, de ces oppositions intérieures et extérieures, et, d'autre part, d'un certain éveil intérieur que ces résistances ont provoqué et dont il peut ne pas reconnaître ou apprécier suffisamment la valeur au début.

En fait, son espoir de s'arracher au confort de ce mystérieux sommeil diurne (dans lequel l'écrasante majorité des gens passent leur existence sans jamais le mettre en question) réside dans ces défis mêmes qu'il affrontera aussi bien en lui qu'extérieurement. Tout comme un feu n'est allumé que grâce au frottement continuel de deux morceaux de bois l'un contre l'autre, de même les résistances qu'un chercheur ne cessera de rencontrer en lui-même et dans la vie serviront à créer en son être les frictions indispensables sans lesquelles une flamme spirituelle vivante ne peut être allumée. C'est la raison pour laquelle ces frictions doivent être considérées avec une attitude et une compréhension justes et non comme des obstacles irritants et sans valeur.

Les difficultés qu'un homme éprouve en lui-même ainsi que celles qui lui viennent du monde extérieur peuvent, à chaque instant, être transformées en un levier afin de l'extraire du bourbier d'une morne existence quasi animale ; elles peuvent l'aider à se tourner intérieurement vers la seule source où il puisse trouver la paix de l'âme et la véritable félicité - auxquelles il aspire si désespérément.

Chaque matin, au lieu de se lever, de se laver, de s'habiller et de manger automatiquement sans y porter d'intérêt et dans un état d'oubli intérieur, l'aspirant peut transformer toutes ces occupations en un moyen pour l'aider à devenir conscient de lui-même d'une manière immensément différente de sa manière habituelle. Au début, cela nécessite une certaine préparation intérieure qui doit être renouvelée chaque jour ; autrement, avant qu'il ne le réalise, l'aspirant aura bientôt sombré à nouveau dans sa vieille habitude de faire tout mécaniquement, dans un état de distraction, d'agitation et de tension.

Lorsqu'il sera centré en lui-même d'une manière juste durant ces diverses activités, il sera surpris de constater combien les mêmes gestes de se laver, de s'habiller, de manger, etc. peuvent être différents chaque jour. Il lui arrivera de découvrir, là où il s'y attendait le moins, dans des choses ou des situations banales, des sens cachés et même des beautés inhabituelles qui, auparavant, avaient toujours échappé à son attention. Et, qui plus est, il commencera à recevoir une compréhension subtile ainsi que des éclairs d'intuition spirituelle sur lui-même et sur tout ce qui l'entoure, qui se révéleront d'une valeur inestimable pour sa quête intérieure. Non seulement ces aperçus intuitifs lui ouvriront de nouvelles portes vers d'autres expériences, mais il lui permettront un jour de lire, derrière le voile des apparences extérieures, les mystères secrets des autres créatures, des plantes et de ce qui semble des objets inanimés.

En outre, le chercheur pourra obtenir une aide supplémentaire pour ses luttes spirituelles, particulièrement s'il vit en milieu urbain, en cultivant la capacité de ralentir à volonté quelle que soit l'activité dans laquelle il se trouve engagé. Ce ralenti délibéré, si infime soit-il, lui fournira l'opportunité nécessaire pour essayer de ne plus s'identifier à ce qu'il était en train de faire et dans lequel il était perdu, et il pourra commencer à s'observer avec impartialité. Ce travail particulier lui montrera immédiatement toutes les agitations, tensions intérieures et irritations inutiles qui, dès lors qu'elles seront perçues par son regard mental, lâcheront et s'apaiseront d'elles-mêmes ou, du moins, cela lui donnera la possibilité de les contrôler dans une certaine mesure.

Le regard de l'homme doit commencer à se tourner vers l'intérieur de lui-même au lieu d'être perpétuellement attiré vers l'extérieur. Cependant, ce changement de direction de son attention exige indéniablement beaucoup d'efforts conscients de sa part. Il lui faut trouver une force et une volonté particulières, difficiles à rassembler, pour rediriger son attention dans la direction voulue chaque fois qu'elle s'en éloigne, jusqu'à ce qu'il parvienne un jour à discerner le miracle de la présence en lui d'un mystérieux Témoin Silencieux qui, sans qu'il n'en ait été conscient, l'a toujours habité, l'observant secrètement et attendant qu'il oriente son regard vers Lui afin de découvrir et de contempler Sa beauté ineffable qui l'emplira alors d'un bonheur indicible, un bonheur qu'il a, par erreur, cherché tout le temps en dehors de lui-même.


* * *


Le corps peut devenir pour l'homme le moyen d'être conscient de lui-même d'une nouvelle manière et l'aider dans ses tentatives pour accéder aux domaines supérieurs de son être.

Généralement, quand quelqu'un est en train de marcher au-dehors, il n'est jamais présent et conscient de lui-même de la manière dont il devrait l'être. Il va et vient dans un état d'absence, perdu dans un dédale d'imaginations futiles. Pour qu'un homme puisse commencer à appréhender le sens de son existence et ce qui lui est demandé par l'Esprit Suprême Universel qui lui a insufflé la vie et donné son intelligence, il lui est d'abord indispensable de comprendre ce problème dramatique de l'étrange état d'oubli dans lequel il passe son existence. Et il a besoin à cet effet de tous les soutiens possibles. Il sera grandement aidé dans ses tentatives pour demeurer plus présent à lui-même dans la vie extérieure en sentant son corps et en suivant ses divers mouvements (par exemple, lors de la marche, en sentant la plante de ses pieds chaque fois qu'ils touchent le sol). Cette façon particulière de sentir son corps et d'être conscient de ses mouvements fera prendre conscience au chercheur, surtout dans les premiers stades de son travail intérieur, de son agitation physique, de ses énervements, de ses gestes inutiles, de ses mauvaises postures et de ses tensions musculaires, le tout drainant constamment son énergie - énergie dont il a un besoin essentiel pour ses efforts spirituels et sa transformation. Le fait même que l'aspirant remarque toutes ces manières d'être défavorables lui donnera la possibilité d'exercer sur elles un certain contrôle et de commencer à en être plus libre. En outre, cette façon spéciale de sentir et d'observer son corps l'aidera à percevoir rapidement et à essayer de se libérer de toutes les tensions émotionnelles et de l'agitation mentale qui l'habitent et qui peuvent avoir en partie leur origine dans ces tensions et agitations physiques indésirables (qui, si elles n'étaient pas remarquées, resteraient inaperçues et, en s'intensifiant, finiraient par se transformer en contraintes inconscientes).

La concentration de l'attention sur le corps montrera à l'aspirant la nécessité capitale de s'éloigner de sa tête et de sa pensée habituelle pour permettre à une nouvelle sorte de conscience de s'élever en lui et d'occuper la place de son mental ordinaire. Si son moi inférieur ne s'écarte - au moins jusqu'à un certain point - pour faire place à quelque chose de plus valable en lui, alors, cette conscience lumineuse qu'il porte sans le savoir dans les profondeurs de son être ne pourra pas venir suffisamment au premier plan pour qu'il puisse sentir sa présence.

Au lieu de laisser son esprit vagabonder sans but dans de vaines rêveries, il doit, avec toute sa sincérité, prendre l'habitude de toujours occuper son attention lors de ses activités. Quels que soient les supports qu'il utilise pour sa concentration [qu'il s'agisse de l'écoute du son intérieur ou du son (ton) de sa voix, d'une sensation globale ou particulière du corps, de sa respiration, ou autre chose], il lui faut continuer avec ténacité jusqu'à ce qu'il soit capable de demeurer à volonté relié intérieurement à sa Source Supérieure et qu'un jour, ces supports temporaires ne soient plus nécessaires (ou qu'il ne doive y recourir qu'en cas de difficultés intérieures). Tous ces supports doivent être humblement abandonnés lorsque cet ineffable état d'être, cette Conscience mystérieuse et silencieuse, ce Témoin toujours présent apparaît au premier plan.


* * *


Au commencement de ses luttes pour être présent, le chercheur s'apercevra qu'à peine aura-t-il fait quelques efforts que, soudain, d'une manière inexplicable, il sera redevenu absent et dispersé, oubliant complètement cet important travail spirituel et son intention de demeurer concentré. Puis, après quelques minutes ou plus, il sera surpris quand, subitement, comme en un éclair, se produira en lui un curieux et inexplicable mouvement intérieur très rapide - qu'il pourra ne pas comprendre ou apprécier au début - et il se retrouvera de nouveau conscient de lui-même ! A cet instant précis, il réalisera que non seulement il avait complètement oublié sa résolution, mais que, ce qui est plus étonnant encore, d'une façon incompréhensible, la connaissance et le sentiment de son existence avaient en même temps étrangement disparu. Il était mystérieusement englouti et, pour ainsi dire, "mort" dans cet état d'oubli de soi !

C'est ce mystérieux mouvement vers soi-même que l'aspirant doit arriver à percevoir clairement et à comprendre. Toutefois, cette compréhension ne doit pas émaner de son intellect, mais de son sentiment et de son intuition. Il ne manquera pas d'observer après coup - c'est-à-dire quand il recouvre la conscience de son existence - combien, chaque fois que cet état d'oubli de soi s'abat sur lui et l'engloutit, il se retrouve une fois de plus perdu et identifié à l'aspect ordinaire de sa nature composé d'imaginations sans fin, d'ambitions, de frustrations, de soucis et de rêves irréalisables qui, comme un kaléidoscope, changent en lui et se substituent sans cesse les uns aux autres.

Et, par contraste, chaque fois que ce mouvement intérieur subit se produit en lui, il éprouve pendant un court instant un autre état de conscience qui ne dure pas - un état de conscience inhabituel, non impliqué, qu'il peut manquer ou ne pas voir clairement au commencement. Au début, ce mouvement de retour est si ténu et il arrive si vite que, sans l'aide d'un maître illuminé qui le lui souligne et le lui explique, il est probable que le chercheur ne réalisera pas son sens profond et son importance.

Néanmoins, alors qu'il continuera de perdre et de retrouver cette conscience particulière de lui-même, l'aspirant va graduellement en venir à mieux voir et à mieux comprendre cet étrange phénomène de sa "disparition et réapparition". Il commencera à percevoir intuitivement en quoi il était perdu l'instant précédent, et vers quel autre état d'être il est à nouveau appelé. Il réalisera finalement que, chaque fois que cet étrange mouvement inexplicable vers lui-même se produit, c'est comme une re-naissance, et que, dès qu'a lieu le mouvement inverse, en direction de l'extérieur et l'éloignant de lui-même, c'est comme une mort.

Il commencera à découvrir comment il "meurt" dans son état habituel d'oubli à chaque instant de sa vie sans s'en rendre compte.

L'aspirant doit particulièrement prendre garde de ne pas s'irriter ou devenir intolérant envers lui-même chaque fois qu'il perd le fil de son attention de cette manière. Il lui faut, patiemment et avec persistance, recommencer encore et encore, avec une détermination toujours grandissante. Ce travail spirituel demande la plus profonde sincérité, des soins constants et une préoccupation incessante de la part du chercheur. Il doit veiller avec vigilance et protéger dans toute la mesure du possible cette conscience lumineuse encore si fragile qu'il a découverte en lui, afin d'empêcher qu'elle ne devienne diluée et mêlée à son mental ordinaire. L'attention de l'aspirant doit, petit à petit, devenir si aiguisée qu'il en arrive à discerner clairement quand cette pure conscience en lui s'est encore une fois altérée et quand elle est à nouveau au premier plan de son être, pure et sans mélange. Plus le chercheur pourra effectuer la distinction entre ces deux aspects de lui-même, plus il réalisera dans quelle direction doivent aller ses efforts et ce qui doit être continuellement sacrifié en lui afin de permettre à quelque chose de plus précieux de monter à la surface de son être et d'y régner.

Cela signifiera un constant renoncement à ses attachements, à ses attirances, à ses aversions, à ses ambitions et à ses appréhensions - qui sont tous enracinés dans son état habituel d'être, cet état qui est le coeur du problème de son esclavage intérieur et extérieur. Ces désirs, ces répulsions, ces peurs, ainsi que le besoin inconscient d'honneurs et de pouvoir, sont tous centrés dans cet aspect inférieur de sa nature qu'il emporte partout avec lui et auquel, sans le savoir, il accorde foi, permettant aveuglément à son attention de s'y attacher et de le nourrir. La libération implique d'une part de lutter pour ce renoncement nécessaire et d'autre part de tenter de vivre toujours plus consciemment dans les lieux supérieurs de soi-même. Tout comme un noyau de cerise perd son identité quand il est planté dans le sol pour être plus tard transformé en un magnifique cerisier paré de fruits exquis, ainsi en est-il du moi ordinaire de l'homme ; il doit être sacrifié et transmuté en quelque chose de plus raffiné et de plus grand pour que l'homme puisse commencer à servir un but supérieur dans le Cosmos.

Il n'est pas possible à un homme de soulever les deux pieds en même temps. Il lui faut d'abord trouver un endroit ferme et sûr où poser un pied avant de pouvoir lever l'autre. De la même manière, ce renoncement nécessaire et difficile ne peut véritablement devenir possible que si le chercheur a trouvé en lui quelque chose de plus important et d'une plus grande valeur ; autrement, ce serait comme si quelqu'un essayait aveuglément de s'extraire d'un puits profond sans rien avoir à quoi s'accrocher. C'est pourquoi tous les efforts de l'aspirant doivent d'abord être résolument dirigés vers la quête sincère de l'illumination, mais en se souvenant toujours que, paradoxalement, cette révélation sublime ne sera pas possible s'il n'est pas prêt à abandonner quelque chose en même temps. Que nul en effet ne s'imagine pouvoir demeurer tel qu'il est - sans changer sa manière d'être et sans que son moi ordinaire ne s'efface - et néanmoins espérer que des révélations d'une nature sacrée surviennent en lui, soient reconnues et comprises, pas plus qu'il n'est possible de contempler le soleil dans le ciel tant que les nuages qui le masquent ne se sont pas retirés.

Une fois qu'il aura clairement opéré la discrimination entre son mental ordinaire et l'aspect supérieur de son être - cet état inhabituel de vaste conscience lumineuse qui se trouvait dissimulé derrière le courant turbulent de ses pensées -, alors, le but de son existence sera devenu clair pour lui : il aura vu son chemin. Il saura dès lors avec certitude où se tourner et à quoi se fier en lui-même en vue de son éventuelle émancipation. Il verra également, sans erreur possible, ce à quoi il doit sans relâche renoncer en lui-même et à quoi il doit "mourir" pour que cette évolution devienne possible. ["Je dois mourir à ce qui me fait mourir" (J.L.)] A ce stade, le travail d'une vie entière n'aura fait que commencer pour lui !


* * *


Si, grâce à ses efforts ardents et sa persévérance, l'aspirant atteint finalement un certain degré d'illumination et qu'il réalise la nature de son Véritable Etre, alors, chaque fois qu'après un moment d'oubli de soi, il "reviendra" tout à coup à lui-même (se rappelant de tourner son regard intérieurement vers la présence en lui de ce "Spectateur" énigmatique, impartial et silencieux), il trouvera invariablement que cet aspect mystérieux et lumineux de sa conscience est toujours là, rayonnant à jamais et irradiant son être de sa splendeur. En fait, Il était constamment là et ne l'a abandonné à aucun moment. Si, parfois, le chercheur peut avoir pensé qu'Il était absent, c'est seulement parce que lui-même s'en était détourné et L'avait oublié.

Après un certain temps de pratique, l'aspirant sera surpris, en regardant en arrière, de constater que, paradoxalement, même ces périodes d'oubli avaient leur signification et leur place dans l'ordre des choses pour l'aider à s'élever vers les plans supérieurs de son être. En effet, il ne manquera pas de remarquer que - indépendamment des problèmes extérieurs et des souffrances qu'entraîne cet oubli de soi -, chaque fois qu'il perd la conscience de son existence et que son attention et son intérêt se trouvent une fois de plus entraînés loin de lui pour être gaspillés en rêveries et en activités stériles, il souffre d'un vide et d'une terrible solitude dans les profondeurs de son âme. Il commencera dès lors à voir clairement que les seuls moments où il est vraiment conscient d'exister et où il connaît un sentiment de plénitude sont ceux durant lesquels il tourne son regard intérieurement, vers la lumière de sa nature supérieure.

Par la suite, il constatera que, chaque fois qu'il sombrera à nouveau dans son état habituel d'oubli, il ne s'agira plus d'un oubli total comme auparavant, car, durant ces instants, il éprouvera la curieuse impression inexplicable d'être mal à l'aise. S'il est assez sensible pour reconnaître rapidement cette condition en lui, il pourra alors transformer cet étrange sentiment inconfortable en un moyen supplémentaire et l'utiliser comme un rappel pour se désengager de ce qui l'absorbait une fois encore si inutilement et se tourner vers la conscience de son être supérieur, sa véritable vie, demeurant avec vigilance dans la paix de son Royaume Intérieur Céleste. »


Salim Michaël -
Extraits de La Voie de la Vigilance Intérieure
(Guy Trédaniel Editeur

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