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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 19:24

Rompre avec les vieux accords

Rompre avec les vieux accords

« …Pour devenir un « toltèque », trois maîtrises sont nécessaires.

La première est la Maîtrise de la Conscience : comprendre qui nous sommes réellement et quelles sont tous nos possibles.

La seconde est la Maîtrise de la Transformation : conduire le changement et se libérer de ses habitudes.

La troisième est la Maîtrise de l’Intention : où comment transformer l’énergie dans la logique même de la vie, en référence à ce que nous appelons « Dieu » et qui est le principe même de cette énergie vitale. La vie, c'est l'amour inconditionnel. La Maîtrise de l’Intention , c’est la Maîtrise de l'Amour.Le chemin toltèque est une voie de libération avec une vraie démarche.

Au départ, il faut se rendre compte que nous sommes habités par un système de croyance réducteur qui nous fait croire qu’il y a d’un coté des Juges et de l’autre des Victimes. Nous sommes obsédés par ce schéma et nous sommes nourris des émotions négatives issues des peurs qu’il engendre.

Les toltèques nous disent qu’un parasite contrôle notre esprit.

Le mot « parasite » englobe ce tryptique « Juge, Victime, système de croyance qui découle de ce schéma ». C’est le fait de réduire notre réalité à une dualité Juge / Victime et surtout d’y croire qui crée le parasite.

Et pour les toltèques, ce parasite a envahi l’esprit humain.

Un parasite est un être qui subsiste aux dépens d'autres êtres vivants. Le parasite vampirise l’énergie de son hôte sans rien donner en retour et il s’installe à demeure chez sa victime qui devient un amphytrion (hôte chez qui l’on va diner).

En fait, le parasite est un être vivant à part entière doté d’énergie, énergie qui ne se limite pas à l’énergie physique, mais recouvre aussi l’énergie émotionnelle et psychique. C’est ainsi que nous créons nos émotions (produit de notre cerveau usine à émotions), nos rêves (produit de notre esprit) à partir de nos énergies physiques.

Contrôlant notre esprit, le parasite contrôle aussi nos rêves. Il rêve à travers notre esprit et il vit sa vie de parasite par le biais de notre corps.
Le parasite crée en nous des peurs qui engendrent des émotions qui le nourrissent et le renforcent. Nos drames, nos souffrances confirment notre croyance en cette dualité Juge/Victime et font prospérer le parasite.

La libération à laquelle nous aspirons est de re-trouver un esprit, un corps, un système de croyances bien à nous, sans parasite
Si nous avons pris conscience du « parasite » et que nous avons perçus que notre véritable « nous » est relégué dans un coin, nous pouvons faire quelque chose.

Si nous ne voulons plus vivre comme nous l'avons toujours fait en continuant à nourrir le parasite, il nous reste à nous rebeller et à dire "non !". Pour cela, il faudra sortir du rêve dans lequel l’esprit humain et la planète sont enfermés. Il faudra se comporter comme un enfant qui se révolterait contre ses parents, refusant toute « domestication ». Nous pouvons décider de déclarer la guerre au parasite au nom de notre propre reconquête.

C’est pour cela que les chamans en Amérique se font appeler «guerriers». Ils sont en guerre contre le parasite et se rebellent contre son invasion.

Être guerrier, c’est mettre le plus de chance possible de son coté pour vaincre ; ce n’est pas gagner toutes les batailles. C’est faire de son mieux et c’est tenter sa chance. C’est regagner sa dignité.

La dignité, c’est le minimum à gagner en ne devenant plus la victime déshéritée, l’otage (l’hôte) sans défense de ses propres émotions incongrues et dévastatrices, ni du poison contagieux et vénéneux apporté par les émotions des autres.

Même en admettant que nous succombions devant l’ennemi (le parasite) lors ce combat, nous ne serions plus une victime, encore moins une victime qui ne s’est pas défendue.

Si vous gagnez, vous saurez réveiller les autres en leur donnant l’opportunité de s’échapper de ce rêve contrôlé par le parasite. Vous saurez transcender le rêve individuel des autres pour les aider à créer un paradis commun.

Le ciel et l’enfer sont deux lieux qui cohabitent dans notre esprit. (Sous-entendu : l’enfer est le domaine du parasite et le ciel est la résultante de notre libération). Si nous atteignons notre ciel, nous serons remplis de joie, de bonheur et enfin libre, libre d’aimer et libre d’être nous-mêmes.

Atteindre ce paradis est possible dans cette vie, point besoin d’attendre ou de mourir pour attendre un quelque chose d’autre après la mort. Nous avons juste besoin de croire que nos yeux puissent voir la vérité et nos oreilles puissent l'entendre. Nous avons juste besoin d’avoir envie de fausser compagnie au parasite.

Revenons au parasite !

Ce parasite peut être comparé à une hydre à cent têtes dont chacune représenterait une de nos peurs. C’est cela qu’il faut combattre et anéantir.

Ce combat peut consister à couper les têtes une par une en faisant face à ses peurs. C’est un processus lent, mais il peut conduire au succès. Chaque fois que nous faisons front à l'une de nos peurs, nous sommes un peu plus libres. C’est gagner ainsi, petit à petit, des espaces de liberté.

Il est possible aussi de priver le parasite de nourriture. Il mourra alors par inanition. Pour cela, il faut travailler sur ses émotions. Contrôler nos émotions, c’est s’abstenir de les alimenter lorsqu’elles surgissent de la peur. Facile à dire, mais très difficile à faire : n’oublions pas le Juge et la Victime contrôlent toujours notre esprit.

La dernière possibilité est de s’initier à la mort. Cette initiation se pratique partout, dans toutes les traditions et depuis des temps très anciens. Cette méthode consiste à mourir symboliquement à son parasite. Cette mort tue le parasite sans porter atteinte à notre corps. Cela demande force et aptitudes pour affronter ainsi l’ange de la Mort.… »

Don Miguel Ruiz

 

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