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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:09

Rose-Croix
LA MISSION DE CHRISTIAN ROSE-CROIX 
Conférence faîte à Neuchâtel le 18 décembre 1912
Rudolf Steiner

 

   Selon le désir de nos amis, nous allons aujourd'hui poursuivre l'étude du mouvement rosicrucien que nous avons entreprise ici même l'année dernière. Nous avons déjà décrit comment s'était accomplie l'initiation de Christian Rose-Croix au 13e siècle et nous avons insisté sur le fait que l'influence de cette individualité n'avait cessé d'agir au cours des siècles. Nous aborderons aujourd'hui notre sujet d'un autre point de vue, en essayant de comprendre la grande tâche qu'il s'est imposée à l'aube de notre époque vouée à l'intellectualisme, en vue de sauvegarder l'avenir de l'humanité.


     Tout occultiste conscient de sa responsabilité doit compter avec le caractère particulier de son époque. La nôtre a débuté au moment où la science moderne a vu le jour avec Copernic, Giordano Bruno, Galilée (13) et bien d'autres. Nos contemporains se sont familiarisés avec le système de Copernic dès l'enfance et les impressions qu'ils en ont retirées les ont marqués pour toute la vie. Il n'en était pas de même jadis, et, à ce point de vue, il existe une immense différence entre notre état d'esprit et celui de nos ancêtres. Tout homme croyait, avant Copernic, que la terre demeure immobile dans l'espace et que le soleil et les astres gravitent autour d'elle. Ce fut un rude choc, lorsque Copernic décréta que la terre se mouvait vertigineusement dans l'espace: il sembla aux hommes qu'ils allaient, si l'on peut dire, perdre pied tout à coup. Il ne faut pas sous-estimer une pareille révolution; l'état d'esprit, les représentations, les sentiments en furent bouleversés.


   Posons-nous maintenant la question suivante: quelle est l'attitude de l'occultisme à l'égard de cette révolution? Celui qui pose la question en occultiste peut admettre, bien sûr, qu'avec les méthodes inaugurées par Copernic, la science moderne va s'illustrer dans la connaissance du monde sensible, mais il remarquera en même temps qu'elle est tout à fait inapte à nous faire comprendre les fondements spirituels de l'univers. Les idées de Copernic sont, en fait, la pire méthode qui fût jamais inventée pour expliquer les principes spirituels à la base de notre monde, et cela parce que ces conceptions nouvelles sont directement inspirées par Lucifer. Le système de Copernic et les méthodes qui en découlent sont un des derniers grands assauts que Lucifer ait dirigés contre l'évolution humaine. Si, dans les temps anciens, le voile de l'illusion s'étendait déjà sur le monde sensible, du moins avait-on encore dans l'esprit de saines con­ceptions sur la nature du monde. D'anciennes traditions étaient encore vivantes. Tandis que, depuis Copernic, la «Maya» n'est pas seulement dans la perception des sens, dans ce que l'homme perçoit autour de lui, mais ses concepts, ses idées même en sont infestées. Il lui paraît aujourd'hui tout naturel que le soleil demeure fixe et que les planètes décrivent des ellipses autour de lui. Toutefois, dans un avenir assez proche, on se rendra compte que le système astronomique de Copernic est beaucoup moins correct que celui, plus ancien, de Ptolémée (14). Certes, le système de Copernic est fort commode, mais il est en quelque sorte un oreiller de paresse et ne peut-nous éclairer sur la réalité du macrocosme. 

   Christian Rose-croix avait donc à compter avec le fait qu'à partir du 16e siècle les conceptions scientifiques, surtout en matière d'astronomie, étaient entachées de «Maya». En effet, l'ouvrage de Copernic «De Revolutionibus Orbium coelestium» avait paru en 1543. Il s'agissait, pour Christian Rose-croix, de prendre position et de chercher quelle correction l'occultisme pourrait apporter à une vision du monde, qui ne voyait dans le macrocosme qu'une immense machinerie composée de globes matériels.

L'année dernière nous avons rappelé comment au 13e siècle Christian Rose-croix lui-même avait été initié au cours d'une réunion de douze sages formant une loge. Vers la fin du 16e siècle Christian Rose-croix retrouva les douze sages et quelques autres individualités transcendantes lors d'une réunion occulte du même genre. Les participants à ce concile n'étaient pas tous incarnés sur le plan physique; quelques-uns y participaient du monde spirituel. Parmi ces derniers se trouvait l'individualité qui, au 6e siècle avant J.-C., avait été le Gautama Bouddha.

Les occultistes orientaux professent avec raison, car c'est là une vérité, que le Bodhisattva âgé de 29 ans, qui a accédé à la dignité de Bouddha, était alors incarné pour la dernière fois dans un corps physique. En fait, si une individualité du rang d'un Bouddha n'apparaît plus dans une incarnation physique, cela ne signifie nullement qu'elle se désintéresse de la terre. Elle continue à exercer son action du plan spirituel. Les paroles que rapporte l'Evangile de St Luc et qui s'adressent aux bergers: «Gloire à Dieu et paix sur la terre ... » sont un message du Bouddha, dont les forces, du haut des mondes spirituels, ont imprégné le corps astral de l'enfant Jésus de la lignée de Nathan. Ce beau message de paix et d'amour est une contribution du Bouddha au christianisme naissant. Mais, plus tard encore, le Bouddha est intervenu pour hâter le progrès de l'évolution humaine.

Ainsi, par exemple, il y avait aux 7è et 8è siècles, non loin de la Mer Noire, un centre initiatique d'une très grande influence. Certes, dans de telles écoles, il y a des maîtres qui enseignent dans leur corps physique; mais, pour les élèves avancés, il est aussi possible de recevoir des enseignements d'une entité qui n'est incarnée que dans son corps éthérique. C'est dans ce centre que le Bouddha enseignait ceux des élèves qui étaient aptes à s'élever au degré supérieur de la connaissance. L'un parmi eux se réincarna sous le nom de Saint-François d'Assise. Or, si l'attitude caractéristique de St François et des moines de son ordre a de grandes analogies avec les préceptes moraux mis en pratique par les premiers bouddhistes, cela provient du fait qu'il a été lui-même un disciple du Bouddha.

Il suffit de considérer l'état d'esprit d'un homme tel que St François, dont tous les efforts tendaient vers l'esprit, pour mesurer l'immense distance qui le sépare d'un homme que les découvertes de la science moderne vont pousser vers la technique et l'industrie. Dès le 16e siècle, on pouvait prévoir qu'il y aurait dans l'avenir deux catégories d'hommes: les uns seraient plongés dans les exigences de la vie pratique, se consacreraient à la production industrielle, à la construction de machines, etc., alors que les autres se voueraient à la vie intérieure et, par là même, se détourneraient de la vie pratique, comme l'avait fait St François.


   Ce fut donc un moment crucial dans l'évolution humaine, lorsqu'au 16e siècle Christian Rose-croix convoqua un certain nombre de personnalités pour leur exposer la situation qui allait résulter de la divergence de ces deux grands courants. Il commença par réunir un nombre relativement élevé d'adhérents, puis, au bout de quelques années, il convoqua un deuxième concile plus intime. Ce n'était pas qu'il fût dans le doute sur ce qu'il convenait d'entreprendre, mais il voulut ainsi amener ses auditeurs à réfléchir par eux-mêmes aux problèmes que l'avenir réservait. Le monde, leur dit-il en substance, sera de plus en plus absorbé par les nécessités de la vie pratique. Celles-ci rendront les hommes pareils à des bêtes de somme. Quant à ceux qui s'y opposeront et se confineront dans leur vie intérieure, ils seront rejetés par la communauté et vivront en ermites. Or, annonça Christian Rose-croix, il n'existe sur terre aucun moyen de prévenir cet état de choses. Tout ce que l'on entreprendra pour les hommes entre leur naissance et leur mort ne pourra empêcher l'humanité de se scinder en deux classes plus ou moins ennemies. Le seul remède possible serait une sorte d'éducation de l'âme qui devrait avoir lieu non pas entre la naissance et la mort, mais dans le monde spirituel, entre la mort et une nouvelle naissance.

     Essayez de vous représenter la grandeur de la tâche que ces Rose-croix allaient entreprendre: ils cherchaient le moyen d'influencer toute âme humaine au moment où, désincarnée, elle vit dans les sphères de l'esprit. Pour comprendre ce qui allait se passer, nous devons considérer l'existence de l'âme entre la mort et une nouvelle naissance d'un point de vue particulier.

  
   L'homme vit sur terre entre la naissance et la mort. Après la mort il passe par diverses sphères planétaires. Vous trouverez dans ma «Théosophie» une description du Kamaloka. L'âme désincarnée évolue alors dans un monde «psychique», autrement dit, elle pénètre dans la sphère lunaire. Elle passe ensuite successivement par les sphères de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, et, en fin de compte, elle se répand dans l'espace stellaire où évoluent les étoiles fixes. Il n'est donc pas incorrect de parler d'incarnations de l'âme sur d'autres planètes, à condition, toutefois, que l'on comprenne bien qu'il ne s'agit pas d'incarnations physiques. De nos jours, l'homme n'est pas encore assez évolué pour se souvenir des expériences vécues, par exemple, sur la planète Mars; il n'en reste pas moins que les forces, dont son âme s'est imprégnée lors de son passage sur cette planète, sont toujours en lui, ensevelies dans son inconscient. Il peut se dire: «Je suis actuellement incarné sur terre, mais certaines forces que je porte en moi ne sont pas d'origine terrestre. Elles remontent à mon passage sur Mars avant ma naissance».


   Considérons maintenant l'état d'esprit des hommes vivant à l'époque où le système de Copernic s'est répandu en Europe. D'où proviennent les facultés qui ont amené Copernic, Galilée, Giordano Bruno et les autres à faire leurs découvertes?

Le cas de Copernic en particulier est troublant. Peu de temps avant sa naissance était mort le grand mystique Nicolas de Cusa (15) (1401-1464); or, nous retrouvons en Copernic les mêmes forces astrales qui avaient animé Nicolas de Cusa. Si vous comparez la «Docta Ignorantia» de Cusa aux écrits de Copernic, vous pouvez mesurer la distance qui sépare les deux esprits. D'où provient un changement si radical? C'est précisément l'influence prénatale de Mars qui a transformé le mystique de Cusa en astronome. Il en va de même pour Galilée, pour Giordano Bruno, pour l'humanité entière. Que les hommes acceptent les théories nouvelles comme autant de vérités, provient du fait qu'eux aussi se sont imprégnés des forces martiennes entre la mort et une nouvelle naissance. Mais, que ces forces agissent dans ce sens, provient d'une grave crise interne de toute l'évolution sur Mars. Anciennement des forces bien meilleures émanaient de cette planète. Mais aux 15e et 16e siècles la situation morale dans la sphère de Mars est aussi critique, aussi grave que sur terre au temps du Mystère de Golgotha. Le Christ est mort pour donner naissance au vrai moi de l'homme. Une «naissance» bien différente a lieu sur Mars vers la fin du moyen âge, celle d'une orientation intellectuelle qui imprègne les âmes de passage dans sa sphère et devient, sur terre, le courant matérialiste.

On pouvait prévoir où tout cela aboutirait: un nombre toujours plus grand d'âmes allaient subir cette influence et tomber, dans leur incarnation terrestre, sous l'empire d'une idéologie entachée de «Maya». Sur Mars une véritable décadence avait transformé les bonnes forces de la planète en forces d'illusion. Ces dernières ne manquaient ni d'esprit, ni d'astuce. Elles ren­daient possibles certaines conquêtes de la science mais n'en étaient pas moins infestées de «Maya».

Dès le I5e siècle, on peut donc se rendre compte qu'il est urgent de donner à l'évolution martienne une impulsion nouvelle qui lui fasse redresser cette courbe descendante. Le salut de la terre en dépend. Il faut provoquer sur Mars une réaction capable d'assainir l'ambiance de toute cette sphère, comme le sacrifice du Christ l'a fait pour la terre.

C'est la grande tâche devant laquelle les Rose-croix se trouvent placés. Les entités spirituelles qui peuplaient la sphère martienne n'auraient jamais pu, d'elles-mêmes, trouver une issue à cette situation. Elles ne se rendaient nullement compte de la déchéance de leur planète; ce n'est que sur terre qu'on en pouvait mesurer toute la gravité.

  
   C'est donc dans un but bien défini que cette conférence occulte, dont nous avons parlé, a été réunie à la fin du 16e siècle. A cette époque, l'ami et l'élève le plus intime de Christian Rose-croix était précisément cette individualité qui jadis avait été incarnée sur terre sous le nom de Gautama Bouddha. Depuis sa dernière incarnation, où elle avait accédé au rang de Bouddha, revêtue.d'un corps suprasensible elle était une entité purement spirituelle.

Il fut annoncé à cette conférence que cette haute individualité allait dorénavant résider sur Mars. Elle fut, si l'on peut s'exprimer ainsi, déléguée dans la sphère de Mars par Christian Rose-Croix. Là, en 1604, elle accomplit un acte dont la portée est, pour la planète Mars, comparable à celle du Mystère de Golgotha pour la terre (16), Christian Rose-croix avait reconnu l'importance du rôle que l'œuvre du Bouddha pourrait avoir pour l'univers entier. Il savait que la doctrine du Nirvana, qui tendait à libérer l'âme de l'emprise matérielle, acquerrait toute sa valeur sur Mars. Pour la terre cette doctrine n'était plus désormais d'aucune utilité. Elle ne pouvait que détourner ses adeptes des tâches pratiques qui incombaient aux hommes. Mais ce qui ne pouvait plus servir au progrès de l'humanité entre la naissance et la mort, pouvait favorablement influencer les âmes entre la mort et une nouvelle naissance. Les enseignements du Bouddha pouvaient donc purifier l'atmosphère morale sur Mars. Comme jadis le Christ, par amour pour l'humanité, était descendu sur terre parmi les hommes qui l'ont cloué sur la croix, le Bouddha, cet apôtre de la paix, se rendit au début du 17e siècle sur Mars, où régnaient la guerre et la dissension. Il y accomplit un sacrifice cosmique, semblable à celui du Christ à Golgotha. De se charger de cette mission dans une ambiance aussi guerrière, était vraiment, pour le Bouddha, comparable à une crucifixion. Cette mission fut accomplie au service de Christian Rose-Croix. Ainsi ces grandes individualités s'entraident dans la conduite de l'univers, non pas seulement sur terre, mais de planète à planète.

Dès l'instant où ce sacrifice eut lieu, l'âme humaine au cours de son passage prénatal dans la sphère de Mars, fut soumise à des influences beaucoup plus favorables. Ce sont des forces nouvelles qu'elle apporte sur terre en s'incarnant.

Mais l'action du Bouddha ne se limite pas à cela. Lorsque l'homme ici-bas se livre à la méditation, il est comme porté et soutenu par ces forces. S'il se soumet à la discipline spirituelle inaugurée par Christian Rose-croix, il sent les forces que le Bouddha envoie de Mars le pénétrer et le seconder.

Ainsi Christian Rose-croix nous apparaît comme le grand serviteur du Christ. Mais il ne put mener à bien la mission qui lui incombait qu'avec l'aide du Bouddha. L'âme de ce dernier n'est plus dans la sphère terrestre, mais elle s'est entièrement vouée au service du vrai christianisme. Déjà dans l'Evangile de St Luc retentissent ces paroles de paix qui sont un appel du Bouddha aux hommes de bonne volonté. Et cet appel venant d'une planète anciennement «martiale», continue de nos jours à retentir mystérieusement dans les âmes humaines.

Ainsi la scission des hommes en deux classes distinctes a pu être évitée. Si le Bouddha était demeuré dans la sphère terrestre, il n'aurait eu aucun ascendant sur les hommes voués à la vie pratique. Quant aux autres, il en aurait fait des moines comme St François. Mais, grâce à son sacrifice, il est devenu possible pour chacun de nous, entre la mort et une nouvelle naissance, de nous imprégner sur Mars d'une ambiance franciscaine. Cela peut sembler grotesque, mais c'est la vérité. Depuis le 17e siècle, toute âme humaine, en pénétrant la sphère de Mars, devient pour quelque temps disciple de St François et mène en quelque sorte une existence monacale, teintée de bouddhisme. Quant à St François lui-même, depuis son incarnation en Italie, il n'est réapparu qu'une seule fois sur terre. Il est mort en bas âge. Depuis lors il ne s'est plus réincarné. Il déploie son activité sur Mars, dans l'entourage du Bouddha, dont il est resté un des adeptes les plus éminents.


    Si, en résumé, nous jetons un coup d'œil sur les différentes étapes du mouvement rosicrucien à partir du 13e siècle, où Christian Rose-croix a pour la première fois réuni ses adeptes, nous arrivons à son incarnation du 14-15e siècle, puis à la fin du 16e siècle, à cette conférence qui permit d'éviter la scission parmi les hommes. En fait, le sacrifice du Bouddha donne la pos­sibilité à chacun d'entre nous de travailler à son développement occulte sans avoir à négliger les devoirs que lui impose la vie pratique.

C'est là un des points les plus importants du chemin rosicrucien, dont j'ai déjà parlé dans mon ouvrage sur «L'Initiation». Celui qui s'apprête à suivre ce chemin n'est pas contraint de délaisser les fonctions que son karma lui assigne sur terre. Une évolution psychique dans le sens rosicrucien est compatible avec n'importe quelle situation et n'importe quel emploi.

  
    Il n'est évidemment guère possible de parler de l'œuvre de Christian Rose-croix, comme nous l'avons fait, sans toucher au domaine ésotérique. C'est dans ce domaine précisément qu'apparaît la logique interne du mouvement rosicrucien. Rappelons-nous quel fut le développement de notre théosophie occidentale, depuis que nous avons fondé une section de la Société théosophique (17). C'est ici en Suisse qu'ont été donnés les cycles de conférences sur les quatre Evangiles. Mais tous ces cycles étaient déjà contenus sous forme de germes dans mon ouvrage «Le Christianisme, un fait occulte» qui a été écrit il y a douze ans. Dans mon livre «L'Initiation», où la voie occulte occidentale est décrite, j'insiste sur la compatibilité de cette voie avec n'importe quelle activité pratique. Aujourd'hui j'ai pu vous en donner la raison qu'il vous faut chercher dans la mission du Bouddha sur la planète Mars. Vous pouvez ainsi toucher du doigt le développement logique des enseignements de la théosophie, où chaque pierre vient s'ajouter exactement à la précédente, afin que l'édifice soit fondé sur la vérité. En effet, toute conception de l'univers, si elle veut prétendre à la vérité, doit présenter ce caractère de logique intérieure. Et c'est cette logique qui caractérise toute l'activité de 
Christian Rose-croix aux yeux de ceux qui sont en état d'en suivre les étapes. C'est avec une respectueuse admiration que nous considérons la mission qu'il a assumée, mission rosicrucienne et chrétienne, qui a posé les fondements de l'occultisme moderne.


   Aux considérations qui précèdent j'aimerais ajouter quelques conseils pratiques. Nous avons vu dans la dernière conférence quels étaient les événements de la vie courante pouvant suggérer qu'inconsciemment nous étions en contact avec Christian Rose-croix. Si, de nous-mêmes, nous cherchons à entrer en contact avec lui, nous devons interroger notre destin pour nous rendre compte des conditions requises. Cela peut se faire de la manière suivante: essayons de nous représenter le grand Initiateur des temps nouveaux, Christian Rose-croix, au milieu de ses douze élèves, envoyant dans l'espace cosmique le Gautama Bouddha; essayons de nous représenter le Gautama Bouddha accomplissant au 17e siècle son œuvre commencée à Bénarès au 6e siècle avant J.-C., quand, dans son premier sermon après son illumination, il a parlé de la voie octuple et des causes de la souffrance. Si nous arrivons à placer ce tableau, dans toute sa signification, devant notre regard intérieur, et si nous en recevons comme un choc, une impression qui peut se traduire par ces mots: « En tant qu'homme, tu n'es pas seulement un être terrestre, tu es dans ton essence une entité cosmique! » - alors nous pouvons admettre en toute confiance qu'il nous est possible de devenir un disciple de Christian Rose-Croix. Ce tableau, décrivant les rapports de Christian Rose-Croix et du Bouddha, est une imagination efficace qui doit devenir un sujet de méditation. C'est là, en définitive, le but que je m'étais proposé: vous inciter par ces quelques considérations à vous livrer à un travail et à un effort personnels. N'oublions jamais que nous devons non seulement nous appliquer à l'étude des vérités occultes, mais que nous devons ensuite y puiser les forces et le moyen de poursuivre notre propre développement spirituel.


 

13 Copernic (1473-1543).

Giordano Bruno (1548-1600), voir: «Mystique et esprit moderne», Ed. Fischbacher.

Galilée (1564-1642).

Kepler (1571-1630).

14 Ptolémée (environ 100 à 180 ap. J.-c.) astronome, mathématicien et géographe à Alexandrie. Représentant de la cosmologie géocentrique.

15 Nicolas de Cuse (1401 à 1464), voir: «Mystique et esprit moderne», Ed. Fischbacher.

16 Concernant les rapports de Christian Rose-Croix et du Bouddha et les événements de l'année 1604, voir: «La vie de l'âme entre la mort et une nouvelle naissance», Ed. Anthroposophiques Romandes.

17 Quelques jours après cette conférence en décembre 1912 à janvier 1913 était consommée la rupture entre Théosophie et Anthroposophie. Il y a lieu de préciser que, bien que s'étant exprimé pendant environ 12 ans au sein de la Société Théosophique, R. Steiner n'avait cessé de donner un enseignement christique indépendamment des tendances orientales qui régnaient dans la Théosophie. 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 15:19

Alimentation supérieure - Dr Shelton

La voie de l’Hygiénisme  

«Nous devons exploiter les riches sources de vitalité que nous offre la nature et les utiliser à notre profit. Nous devons procurer à nos enfants des substances nutritives supérieures et seule la nature peut nous les donner. Pour obtenir des aliments nutritifs, il est inutile de s’adresser au chimiste ou à l’industriel. Seuls les produits de la nature peuvent assurer une bonne nutrition.» 
Herbert M. Shelton


Si le nom du docteur Shelton suggère à lui seul une approche différente et nouvelle de la santé, le mouvement Hygiéniste dont il est le plus célèbre porte-parole et qui vit le jour au dix-neuvième siècle est malheureusement encore peu connu de nos jours. Pourtant il ne s’agit pas d’une mode passagère et opportuniste. La voie hygiéniste ne propose pas de régime miracle, elle ne prétend pas guérir des maladies bien précises.

Il faut savoir que la plupart des maladies sont des carences et des déficiences, en vitamines, enzymes ou minéraux (ce que la médecine officielle néglige effrontément, en traitant uniquement les réactions symptômatiques). C’est à ces carences que l’hygiénisme s’attaque, car ils sont la cause de mombreux maux. Cela implique d’abord un reconditionnement total de l’organisme, une désintoxication, par le jeûne en priorité, mais aussi et surtout par une alimentation supérieure à base de noix, de fruits et légumes.

L’alimentation a en effet perdu son rôle physiologique primordial pour devenir uniquement un plaisir du palais, un produits de consommation  pour qui la quantité et la variété valent plus que la qualité. Ce livre est un vibrant réquisitoire contre les déviations de notre société qui se mettant au service des institutions, néglige celui de l’Homme, se tenant ainsi à la remorque de l’argent, plutôt qu’à l’avant-garde d’un véritable progrès de l’humanité.

La voie hygiéniste est celle que nous trace la nature : de la nutrition du bébé jusqu’à la préparation à l’hiver, il faut que l’organisme fonctionne, s’alimente, élimine et se protège, comme nous l’enseigne la nature dans les différentes manifestations de sa sagesse.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 10:30

Omraam Mikhaël Aïvanhov (Conférence du 4 mars 1956)

 

Lecture de la pensée du Maître Peter Deunov :
 La révolte - Peter Deunov


"Les hommes actuels se laissent séduire par de petites choses.

Si quelqu'un voit que son voisin mange une poule, une dinde, un porcelet, il est tenté et dit: "N'est-ce pas que je suis pauvre! Je ne peux manger ni poule, ni porcelet." Il ne soupçonne pas combien impure est la viande du cochon. C'est l'animal le plus impur. L'homme croit qu'en jetant les intestins du cochon toutes les impuretés disparaissent. Il n'en est pas ainsi. L'impureté est dans les cellules du porcelet et en général, dans la viande de porc. La nourriture végétarienne est plus pure que la nourriture carnée. La nourriture la plus pure est le blé, ou comme il est dit dans l'Evangile "Notre pain céleste". En sortant d'Egypte, les juifs furent contraints de manger une nourriture végétarienne par nécessité, mais une révolte s'éleva contre Moïse, ils voulaient de la viande. Ils disaient: "Désormais, nous sommes dégoûtés de la manne !"


Ce que je dis aujourd'hui s'applique aux disciples. Voulez ­vous être des disciples? Les juifs étaient des disciples de Moïse. Longtemps il les instruisit, mais malgré cela ils se révoltèrent parfois contre lui. Ils n'étaient pas satisfaits de leur vie. Moïse disait: "Ces disciples me lapideront." Ils étaient adultes et souffraient de l'idée qu'il connaissait beaucoup de choses. Parfois aussi ils ne croyaient pas même que Moïse fût un prophète et ils murmuraient contre lui."

                             ………………………….

Les Anges eux-mêmes se sont révoltés, comment les juifs, dans le désert, ne l'auraient-ils pas fait! Moïse voulait les nourrir d'une nourriture végétarienne et céleste. Il les fit sortir d'Egypte pour qu'ils aient la liberté, mais après ils se sont révoltés, disant: nous ne voulons pas manger la manne ! Comme une femme qui veut se marier et qui ensuite quitte son mari; mais après, elle veut qu'il revienne !


Ces hommes voulaient la liberté. Dans le désert ils l'avaient, mais où voulez-vous qu'elle les mène? Dans les cabarets? Dans le désert, ils étaient libres et mouraient comme des mouches. Pourquoi ? Parce qu'ils voulaient retourner en arrière et ils furent punis quarante ans ! Ils sont restés dans le désert et beaucoup y sont morts, afin que ne restent que ceux qui voulaient être végétariens. Moïse voulait former un noyau sérieux, mais ils étaient vieux et voulaient encore manger de la viande, s'amuser, symboliquement. C'est pourquoi pendant quarante ans, il ne les a pas menés en Terre promise.

Que représente la viande? Tout le vieux qui n'est pas pur. La manne c'était le nouvel Enseignement; c'était les graines, une végétation, mais aussi le symbole de l'Enseignement nouveau. Moïse les a forgés, instruits; mais les juifs pensaient, disaient que c'était mieux avant ! Partout il en est ainsi. Tous les Instructeurs de l'humanité ont constaté que lorsqu'on est dans un Enseignement et qu'on réalise qu'on ne peut pas manger comme avant, être coléreux comme avant, etc., on est furieux. On vous empêche... et qui empêche ? L'Instructeur. Alors c'est sur lui qu'on se jette ... Mais laisser les élèves retourner en arrière, c'est très dangereux. Si vous sentez souffler à nouveau le vent de la révolte, que ceux qui comprennent que c'est mauvais et dangereux, se protègent!


Dans le désert, pourquoi des maladies et la mort sont-elles venues? Parce qu'ils avaient détruit la vie d'harmonie que Moïse leur avait apprise. Quand ils ont transgressé cette loi de l'harmonie, ils ont été balayés. Donc, si de nouveau la nature humaine se révolte contre ce que l'on mange, si elle veut un peu de viande et désire retourner à la vie ancienne, alors qu'on se protège. Ne retournez pas aux défauts de l'art ancien!

Ceux qui comprennent ne marcheront pas du côté de la révolte. Quand on ne réfléchit pas, on peut s'associer au souffle de la révo1te. Ceux qui ne comprennent pas perdront ainsi la nouvelle vie ... Ce sera leur punition. Vous direz que cette punition n'est pas grande. Mais au contraire, rien n'est pire que d'être privé de la nouvelle vie; tout le corps sera intoxiqué et toutes sortes de choses pourront se produire. La nouvelle vie purifie les organes, le coeur, le cerveau. Pour ceux qui comprennent, tout est là : vivre la nouvelle vie.

Vous direz: "N'y a-t-il pas des exceptions, des Maîtres sur terre contre lesquels on ne s'est jamais révolté 7" Je n'en trouve pas, quand je cherche. Du moment qu'on s'est révo1té contre Dieu, pourquoi pas contre les humains ? Que dire de Peter Deunov? Contre lui, beaucoup se révo1taient. Tout le monde le sait là-bas. Il n'y a pas d'exceptions. Et Jésus? Pourquoi l'a-t-on crucifié? On s'est révolté contre lui. La révo1te existe partout, même dans l'organisme de chacun. Vous connaissez ces révo1tes ; quelquefois vous avez des coliques ou autre chose, un abcès ... Il y a toujours une révo1te quelque part. Ceux qui sont révo1tés sont chassés. Si on doit se révo1ter, c'est contre soi-même. C'est la révolte la plus préconisée. On doit se révo1ter contre sa personnalité, dire: "Je suis têtu, coléreux, etc., je ferai des réformes, mais laissons les autres tranquilles." Tous sont d'accord pour faire les réformes au-dehors avant d'avoir accompli les réformes au-dedans. Ce n'est pas sage, et c'est pourquoi la révo1te ne mène à rien, elle vous fait toujours perdre les bons amis, le Bon Dieu.


Cette page est riche d'enseignement mais c'est une question tellement délicate que je fi1tre chaque parole pour ne rien dire que je regretterais ensuite. Voulez-vous être des disciples, dit le Maître? En tant que disciple, vous ne vous révo1terez ni contre Dieu, ni contre les autres, ni contre le soleil, ni contre la nature. Révoltez-vous contre votre intellect, si vous ne comprenez pas. Révoltez-vous contre vos faiblesses, si vous ne savez pas réaliser un travail; mais au lieu de vous révolter même contre vous, il vaut mieux étudier la question. Quelqu'un rouspète, tous sont avec lui, mais il faudrait d'abord réfléchir. On dit:

"Nous ferons la révolution", mais les autres voient que ce n'est pas intelligent, et quand la révolution commence, tous sont partis. Laissons les autres se révolter dans le monde, ils se fatigueront, .mais nous, unissons-nous et travaillons. La révolte, la désharmonie, amènent toujours les désordres, tous les malheurs.

J'ai vu des gens qui sont toujours révoltés. Il y a très peu de gens méchants, mais ils sont toujours furieux contre tout, sauf contre eux; ils se croient impeccables. Je leur ai conseillé de se révolter contre eux-mêmes. Rien à faire! Leur philosophie ne mène nulle part. On ne doit jamais se révolter contre la sagesse, la justice, Dieu, ni contre notre ordre humain. Avant de se révolter contre l'ordre des autres humains, il y a tout un chemin à parcourir. Quand Dieu nous mettra à la place où il faut pour transformer l'humanité, nous avancerons, mais nous ne devons pas nous en occuper avant. .. Même les enfants comprennent cela; mais parfois on galope, on ne s'arrête pas pour réfléchir. Quand on est tranquille, on comprend ce qui est bête ou laid, ou injuste, mais prenez une épingle, piquez quelqu'un et vous verrez s'il comprend. Agitez un peu les gens, ils ne comprennent plus. Jamais les gens ne comprennent quand ils sont excités, ils voient rouge. Il faut les calmer d'abord et alors ils réalisent qu'ils n'ont pas raison de faire ce qu'ils font. Donc il faut tout d'abord calmer ceux qui viennent vous inciter à partager leur révolte.


C'est l'histoire de la femme qui, en Bulgarie, avait un mari ivrogne et qui, durant trente ans, le prêcha des heures entières pendant qu'il était ivre. Contente d'avoir fait son devoir, elle se couchait, mais c'était toujours la même histoire. Un jour j'ai parlé avec elle. Je lui ai demandé pourquoi avec une telle sagesse son mari n'avait jamais changé? Elle m'a dit: "Je ne sais pas pourquoi." Je lui ai expliqué qu'il fallait lui parler quand il était dégrisé ... Elle n'avait jamais pensé à cela! Cette femme était loin de penser qu'il y avait un moment pour chaque chose. Il en est de même pour les coléreux, il faut d'abord les calmer et si on n'a pas de temps pour cela, on les laissera tels qu'ils sont.

Ce que je viens de vous dire, ce ne sont que des miettes.


Comment arriver à se maîtriser, se dominer, conserver l'harmonie? C'est très difficile. La majorité marche dans n'importe quel courant, quelqu'un leur dit quelque chose, ils sont embarqués !

Pourquoi est-ce que je parle ainsi ? Parce que dans toutes les fraternités, l'esprit de révolte existe. Toujours il y a eu des révoltes, toujours il y en aura, c'est tout à fait naturel. Quel est le remède? Réfléchir. On doit se dire: la révolte, je l'aime, mais où conduit-elle? Après une bonne réflexion, on comprend. C'est très facile de détruire. Rien n'est plus facile que de se faire fermer une porte; mais que gagne-­t-on à cela? Il ne faut pas se faire fermer toutes les portes, c'est le contraire. Il faut savoir comment se faire ouvrir les cinquante portes de Binah. Chaque porte s'ouvre sur une parole déterminée. Donc, c'est la langue, le Verbe qui ouvrira toutes les portes. Quand on n'a pas étudié la question de la langue et qu'on parle à tort et à travers, toutes les portes se ferment. Je peux vous donner beaucoup d'exemples, je ne le veux pas. Je pourrais vous dire comment les portes se ferment et s'ouvrent. Les paroles sont transmises n'importe comment; on déforme tout et les gens ne se demandent jamais comment ils transmettent les choses! Les cinquante portes de Binah ! Il faut savoir toujours dire de bonnes choses. Ceux qui ne savent pas garder leur langue perdront tout.


J'avais des amis dans la Fraternité; j'ai tout fait pour les sortir de cette habitude de toujours se révolter, mais comme je né veux pas que ma petite famille soit contaminée, j'ai dû m'en séparer. Je continue à les aimer, mais j'ai dépensé tant de temps, de santé pour cette petite famille que je ne veux pas que l'esprit de révolte se cultive en elle. Pas moyen de les assagir, ils sont nés avec ces courants et ne pensent qu'à l'esprit anarchique. Et les frères et soeurs marchent dans leur voiture parce qu'ils sont aimables et les invitent. .. Les frères et soeurs ne doivent pas se laisser acheter ainsi. Ils ne doivent pas entrer dans des combinaisons, se jeter dans la bagarre et perdre tout. Vous ne devez pas tolérer l'esprit de critique. Quand vous entendez de tels esprits, vous devez les calmer, leur présenter les choses autrement, sinon vous savez que s'ils sont battus, vous le serez également, s'ils sont chassés, vous le serez aussi.

Devons-nous servir le bon Dieu ou l'esprit de révolte? Si tous tirent la couverture à eux, alors c'est moi qui devrai me révolter ... Mais jamais je ne me révolte; un jour seulement, en 1942, alors qu'on ne pouvait obtenir le silence, je me suis levé et je suis sorti de la salle, et depuis ce jour-là, on a eu le silence! Mais on me donne des coups! Ceux que je transporte sur l'autre rive, me donnent des coups de pied. Si je les rejette, ils se noient; si je continue, je serai esquinté. Je dis:

"Patience, on arrivera, j'ai tant patienté!" Quand je partirai, soyez prudents. J'ai toujours remarqué que si quelque part vous faites quelque chose de bon, il y a une réaction, et je redoute qu'à mon départ il y ait de nouveau des fermentations. Mais vous n'êtes plus des bébés; il faut savoir marcher, vous êtes des adultes maintenant. Après mon départ, veillez à ce que rien ne s'effrite. Je dois avoir en vous des collaborateurs qui veilleront, surveilleront, seront attentifs. S'il y a de nouveaux trous, comment les combler? Je serai loin! C'est très difficile sur la terre de faire une fraternité ... Ne nous attristons pas. Il y a quelques milliers d'années, les juifs se sont révoltés; oublions cette histoire, cela nous est égal du moment qu'il n'y a pas de révolte chez nous ... Il n'yen a pas d'ailleurs et il n'yen aura jamais!

Chez certains, et c'est naturel, il y aura toujours des révoltes.

Et quand il y en a au-dedans, elles apparaissent aussi au-dehors. Dieu nous a donné· une sagesse qui doit veiller. Le plus grand danger, c'est quand l'intelligence s'assombrit et ne dirige plus le caractère de quelqu'un. La révolte prouve au moins qu'on est vivant; c'est déjà quelque chose ... Il est préférable d'être vivant que mort; c'est pourquoi tous les vivants se révoltent. Même le bébé qui vient de naître, quelle révolte ! Il pousse des cris, il dit: "Dans quel pétrin je suis entré !" La vie commence par la révolte. Il ne faut pas tellement s'en alarmer, mais il faut être comme les sages-femmes et remédier. Elles ne peuvent empêcher cette révolte mais elles prennent la précaution de bien envelopper l'enfant. .. Heureusement il n'a pas de dents! Pourquoi l'enfant est-il révolté? Il me l'a dit ; les enfants m'ont dit: "On vous le dira à vous, mais ne le dites pas aux autres !" L'enfant était bien en haut, c'est la descente qui l'a révolté. Quand il était dans l'eau (la mère), il se sentait bien, très bien, dans la paix, dans une harmonie, bercé ! Mais quand on l'a fait sortir, il s'est révolté contre la lumière (bien qu'il ne voie pas),. contre l'air; c'étaient des conditions très bizarres, et maintenant il doit faire fonctionner ses poumons. Spirituellement, c'est aussi un peu vrai; quand on plonge les êtres dans la lumière, ils se révoltent. Après un temps, ils sont bien. Ne vous effrayez pas d'être révoltés mais dirigez votre révolte.

Quand un enfant se heurte contre une pierre, il commence à la battre. Les humains sont ainsi : au lieu de chercher la cause dans leur maladresse, leur inattention, leur façon de marcher, ils se jettent sans réfléchir sur la pierre. Il y a une profondeur dans cet exemple. Plus on réfléchit, plus on voit que la révolte est un manque de quelque chose, pas de nourriture ou d'argent, mais de compréhension, de lumière. On se révolte parce qu'on ne voit pas clair ... Si on voyait clair on ne serait, sans doute, pas aussi révolté. Souvent, certains sont révoltés parce qu'on les empêche de se manifester dans la volonté; mais si on les laissait faire ils détruiraient tout. Laissons de côté cette question délicate.


Lisons quelques pages du Maître où il est question de grands hommes. Pour les Initiés il n'y a pas d'ennemis, mais des amis qui ignorent qu'ils sont des amis ... Ils sont poussés par une force et ils vous poursuivent; vous fuyez et enfin vous vous faufilez quelque part où vous trouvez beaucoup de richesses. Si vous n'avez pas d'ennemis, c'est que vous ne représentez rien, personne ne s'occupe de vous! N'allez pas au lever de soleil si vous n'avez pas décidé de pardonner à vos ennemis, car le soleil vous apprendra à distribuer la lumière, la chaleur à tous, bons ou mauvais, amis ou ennemis.


Méditons longuement. Concentrons-nous sur ces grands Etres ; en réalité ce sont des divinités réincarnées.

Vous ne songez pas à ces wagons de nourriture et de richesses qui vous sont envoyés chaque jour du monde invisible, seulement pour que vos cheveux restent sur votre tête et ne tombent pas ! Vous ignorez tout ce qui est passé à travers moi pour vous nourrir. Que durant quelques secondes cette alimentation invisible cesse et vous seriez détruits. La vie est une chose perpétuelle, un échange continu. Pensez- vous un peu à cela? Plus on pense à ces choses, plus on s'éloigne des petites choses de la vie. On pense constamment à la manière dont les autres vous ont parlé, vous ont regardé ; mais il faut penser à ces grandes lois, à tout ce qui vient à vous de l'invisible ... C'est grand et magnifique! J'oriente toutes vos pensées vers des régions inexplorées.


Mes chers frères et soeurs, pensez un peu au Bonfin et permettez-moi d'aller tout mettre au point.

                                                              ……………….

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 20:47

http://pagesperso-orange.fr/safran2c/Inouvel-an/Oiseau006.gif
Vous qui vivez en hiver, je vous souhaite des matins doux où la tendresse s’emmêle aux chants des oiseaux. Car une nouvelle saison est promise !


Vous qui vivez au printemps, je vous souhaite de connaître l’élan qui initie des journées créatives où de nouvelles aventures relationnelles sont envisagées !


Vous qui vivez en été, soyez déclencheurs de ces orages ô combien libérateurs lorsque la chaleur exulte et que la fièvre gagne : car nous avons besoin de réapprendre la joyeuse contagion des uns par les autres pour des projets qui nous transportent !


Vous qui vivez en automne, soyez pour nous tous des vendangeurs : le temps vient de récolter et de partager !

Vous qui vivez des quatre saisons, je vous souhaite le meilleur !


Bonne année 2010

Maela Paul

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:55

Liberté de penser
Il ne faudra pas attendre longtemps après l’an 2000 pour que l’humanité ait à vivre des choses fort étranges qui se préparent déjà lentement.

La plus grande partie de l’humanité sera sous l’influence de l’ouest. Les prémices idéalistes que nous percevons déjà sont bien sympathiques en comparaison de ce qui vient. On verra apparaître, venant d’Amérique, une sorte d’interdiction de penser non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel.

On assistera à une oppression généralisée de la pensée dans le monde. Et c’est dans cette perspective qu’il faut travailler grâce à la science de l’esprit. Il faut que l’apport des découvertes soit tel - et il le sera - qu’un contrepoids suffisant puisse être introduit dans l’évolution du monde...

R.S.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:34

Khalil Gibran
J’étais ici dès le
Commencement, et je suis encore ici. Et
Je restera ici jusqu’à la fin
Du monde, car il n’est pas
De fin à mon être en proie à la douleur.

J’ai arpenté le ciel infini, je
Me suis élevé dans le monde idéal, et j’ai
Flotté dans le firmament. Mais
Je suis ici, prisonnier de la matière.

J’ai entendu les enseignements de Confucius;
J’ai écouté la sagesse de Brahma;
Je me suis assis à côté de Bouddha sous l’Arbre de Connaissance.
Pourtant, je suis ici, et mon existence est ignorance
Et hérésie.

J’étais sur le Sinaï quand Jéhovah approcha Moïse;
J’ai vu les miracles du Nazaréen au Jourdain;
J’étais à Médine quand Mahomet fut visité.
Pourtant, je suis ici, prisonnier de la confusion.

Puis j’ai été témoin de la puissance de Babylone;
J’ai appris la gloire de l’Égypte;
J’ai vu la grandeur guerrière de Rome.
Pourtant, mes enseignements précédents m’ont montré la
Faiblesse et la douleur de ces réalisations.

J’ai conversé avec les magiciens d’Ain Dour;
J’ai débattu avec les prêtres d’Assyrie;
J’ai sondé la profondeur des prophètes de Palestine.
Pourtant, je recherche toujours la vérité.

J’ai recueilli la sagesse de l’Inde sereine;
J’ai exploré les antiquités de l’Arabie;
J’ai entendu tout ce qui peut être entendu.
Pourtant, mon cœur est sourd et aveugle.

J’ai souffert des mains de souverains despotiques;
J’ai souffert l’esclavage des envahisseurs fous;
J’ai souffert de la faim imposée par la tyrannie;
Pourtant, je possède encore un pouvoir intérieur
Avec lequel je lutte pour aborder chaque journée.

Mon esprit est rempli, mais mon cœur est vide;
Mon corps est vieux, mais mon cœur est un enfant.
Peut-être mon cœur rajeunira-t-il, mais je
Prie pour vieillir et atteindre l’heure de
Mon retour vers Dieu. Alors seulement mon cœur se remplira !

J’étais ici dès le
Commencement, et je suis encore ici. Et
Je resterai ici jusqu’à la fin
Du monde, car il n’est pas
De fin à mon être en proie à la douleur.

KHALIL GIBRAN

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 11:12

Peter Deunov
Également connu sous le nom spirituel de Beinça Douno, le Maître bulgare Peter Deunov (1864-1944) fut un être d’un très haut niveau de conscience, en même temps qu’un incomparable musicien, qui donna durant toute sa vie un exemple de pureté, de sagesse, d’intelligence et de créativité. Établi pendant des années près de Sofia où il vivait entouré de nombreux disciples, il a, par son rayonnement, éveillé à la spiritualité des milliers d’âmes, aussi bien en Bulgarie que dans le reste de l’Europe. 

 

Fasciné par ce personnage hors du commun, Albert Einstein a déclaré un jour : "Le monde s'incline devant moi, mais moi, je m'incline devant le Maître Peter Deunov !" 

 

Quelques jours avant son départ dans l’autre monde, et alors qu’il était en état de profonde transe médiumnique, il fit une extraordinaire prophétie à propos de l’époque troublée que nous traversons aujourd’hui, du « temps de la fin », et de l’avènement du nouvel Âge d’Or de l’humanité. 

 

Voici ce bouleversant testament. Il est d’une actualité si vibrante que l’on en vient à douter que ces paroles aient pu être prononcées il y a près de 60 années. 

 

 

Le Maître Peter Deunov (1864-1944) 

 

« Au cours des temps, la conscience de l’homme a traversé une très longue période d’obscurité. Cette phase, que les Hindous appellent « Kali Yuga », est sur le point de s’achever. Nous nous trouvons aujourd’hui à la frontière entre deux époques : celle du Kali Yuga et celle de la Nouvelle Ère dans laquelle nous entrons. 

 

Une amélioration graduelle se produit déjà dans les pensées, les sentiments et les actes des humains, mais tous seront bientôt soumis au Feu divin, qui les purifiera et les préparera en vue de la Nouvelle Époque. Ainsi, l’homme s’élèvera à un degré supérieur de conscience, indispensable à son entrée dans la Nouvelle Vie. C’est cela que l’on entend par « l’Ascension ». 

 

Quelques décennies s’écouleront avant que ce Feu ne vienne, qui transformera le monde en y apportant une nouvelle morale. Cette immense vague arrive de l’espace cosmique et inondera toute la Terre. Tous ceux qui tenteront de s’y opposer seront emportés et transférés ailleurs. 

 

Bien que les habitants de cette planète ne se trouvent pas tous au même degré d’évolution, la nouvelle vague sera ressentie par chacun. Et cette transformation touchera non seulement la Terre, mais aussi l’ensemble du Cosmos. 

 

La seule et meilleure chose que l’homme puisse faire maintenant, c’est de se tourner vers le Seigneur et, en s’améliorant consciemment, d’élever son niveau vibratoire, afin de se trouver en harmonie avec cette vague puissante qui bientôt le submergera. 

 

Le Feu dont je parle, qui accompagne les nouvelles conditions offertes à notre planète, renouvellera, purifiera, reconstruira tout : la matière sera affinée, vos cœurs seront libérés de l’angoisse, des troubles, de l’incertitude, et ils deviendront lumineux ; tout sera amélioré, élevé ; les pensées, sentiments et actes négatifs seront consumés et détruits. 

 

Votre vie actuelle est un esclavage, une prison pesante. Comprenez votre situation et libérez-vous en ! Je vous le dis : sortez de votre prison ! Il est vraiment désolant de voir tant d’égarements, tant de souffrance, tant d’incapacité à comprendre où se trouve votre véritable bonheur. 

 

Tout ce qui est autour de vous va bientôt s’écrouler et disparaître. Il ne restera plus rien de cette civilisation ni de sa perversité ; toute la Terre sera secouée et plus aucune trace ne subsistera de cette trompeuse culture qui maintient les hommes sous je joug de l’ignorance. Les tremblements de terre ne sont pas seulement des phénomènes mécaniques, ils ont aussi pour but de réveiller l’intellect et le cœur des humains, afin qu’ils se libèrent de leurs erreurs et de leurs folies et qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas seuls dans l’univers. 

 

Notre système solaire traverse maintenant une région du Cosmos où fut autrefois détruite une constellation qui y a laissé son empreinte, sa poussière. Cette traversée d’un espace contaminé est une source d’empoisonnement, non seulement pour les habitants de la Terre, mais pour tous les habitants des autres planètes de notre galaxie. Seuls, les soleils ne sont pas affectés par l’influence de cet environnement hostile. Cette région se nomme « la treizième zone » ; on l’appelle aussi « la zone des contradictions ». Notre planète y est restée enfermée durant des milliers d’années, mais nous approchons enfin de la sortie de cet espace de ténèbres, et nous sommes sur le point d’atteindre une région plus spirituelle, où vivent des êtres plus évolués. 

 

La Terre suit maintenant un mouvement ascendant et chacun devra s’efforcer de s’harmoniser avec les courants de l’Ascension. Ceux qui refusent de se soumettre à cette orientation perdront l’avantage des bonnes conditions qui leur sont désormais offertes pour s’élever. Ils resteront en arrière de l’évolution et devront attendre des dizaines de millions d’années la venue d’une nouvelle vague ascendante. 

 

La Terre, le système solaire, l’Univers, tout se meut dans une nouvelle direction sous l’impulsion de l’Amour. La plupart d’entre vous considèrent encore l’Amour comme une force dérisoire, mais en réalité, c’est la plus grande de toutes les forces ! L’argent et le pouvoir continuent à être vénérés comme si le cours de votre vie en dépendait. À l’avenir, tout sera subordonné à l’Amour et tout le servira. Mais c’est à travers les souffrances et les difficultés que la conscience de l’homme va devoir s’éveiller. 

 

Les terribles prédictions du prophète Daniel écrites dans la Bible se rapportent à l’époque qui s’ouvre. Il se produira des inondations, des ouragans, des incendies gigantesques et des tremblements de terre qui balayeront tout. Le sang coulera en abondance. Il y aura des révolutions ; des explosions terribles retentiront en de nombreuses régions de la Terre. Là où est la terre viendra l’eau, et là où est l’eau viendra la terre… Dieu est Amour ; et pourtant il s’agit bien là d’un châtiment, d’une réponse de la Nature contre les crimes perpétrés par l’homme depuis la nuit des temps contre sa Mère, la Terre. 

 

Après ces souffrances, ceux qui seront sauvés – les élus – connaîtront l’Âge d’Or, l’harmonie et la beauté illimitées. Gardez donc votre paix et votre foi quand viendra le temps de la souffrance et de la terreur, car il est écrit que pas un cheveux ne tombera de la tête du juste. Ne vous découragez pas ; poursuivez simplement votre travail de perfectionnement personnel. 

 

Vous n’avez aucune idée de l’avenir grandiose qui vous attend. Une Nouvelle Terre verra bientôt le jour. Dans quelques décennies, le travail sera bien moins astreignant, et chacun aura du temps à consacrer à des activités spirituelles, intellectuelles et artistiques. La question des rapports entre l’homme et la femme sera enfin résolue dans l’harmonie : l’un comme l’autre auront la possibilité de suivre leurs aspirations. Les relations des couples seront fondées sur l’estime et le respect réciproques. Les humains voyageront à travers les différents plans et franchiront les espaces intergalactiques. Ils étudieront leur fonctionnement et seront rapidement en mesure de connaître le Monde Divin, de fusionner avec la Tête de l’Univers. 

 

La Nouvelle Ère est celle de la sixième race. Votre prédestination est de vous préparer à l’accueillir, à la vivre. La sixième race se construira autour de l’idée de Fraternité. Il n’y aura plus de conflits d’intérêts personnels ; la seule aspiration de chacun sera de se conformer à la Loi de l’Amour. La sixième race sera celle de l’Amour. Un nouveau continent sera formé pour elle. Il jaillira du Pacifique, pour que le Très Haut puisse enfin établir Sa demeure sur cette planète. 

 

Les fondateurs de cette nouvelle civilisation, je les appelle « Frères de l’Humanité » ou encore « Enfants de l’Amour ». Ils seront inébranlables dans le bien et ils représenteront un nouveau type d’hommes. Les hommes formeront une famille, comme un grand corps, et chaque peuple représentera un organe de ce corps. Dans la nouvelle race, l’Amour sera manifesté d’une manière tellement parfaite, que l’homme actuel ne peut encore qu’en avoir une idée très vague. 

 

La Terre reste un terrain propice aux luttes, mais les forces ténébreuses vont reculer et elle en sera libérée. Les humains, voyant qu’il ne reste plus d’autre chemin, s’engageront dans celui de la Nouvelle Vie, celui du salut. Dans leur orgueil insensé, quelques uns continueront jusqu’au bout à espérer continuer à mener sur la Terre une vie que l’Ordre Divin réprouve, mais chacun finira par comprendre que la direction du monde ne lui appartient pas. 

 

Une nouvelle culture verra le jour, qui reposera sur trois principes directeurs : l’élévation de la femme, l’élévation des humbles, des faibles, et la protection des droits de l’homme. 

 

La Lumière, le bien et la justice triompheront ; ce n’est qu’une question de temps. Les religions doivent être purifiées. Chacune renferme une particule de l’Enseignement des Maîtres de la Lumière, mais obscurcie par l’apport incessant des déviations humaines. Tous les croyants auront à s’unir et à se mettre d’accord sur un principe, celui de placer l’Amour comme base de toute croyance, quelle qu’elle soit. Amour et Fraternité, c’est cela la base commune ! 

 

La Terre sera bientôt balayée par les ondes extraordinairement rapides de l’Électricité Cosmique. D’ici quelques décennies, les êtres mauvais et fourvoyés ne pourront supporter leur intensité. Ils seront alors absorbés par le Feu Cosmique qui consumera le mal qui les possède. Puis ils se repentiront, car il est écrit que « chaque chair glorifiera le Seigneur. » 

 

 

 

« La Terre sera bientôt balayée par les ondes extraordinairement rapides de l’Électricité Cosmique. » 

 

Notre mère, la Terre, se débarrassera des hommes qui n’accepteront pas la Nouvelle Vie. Elle les rejettera comme des fruits avariés. Ils ne pourront bientôt plus se réincarner sur cette planète ; les esprits criminels non plus. Seuls resteront ceux qui posséderont l’Amour en eux. 

 

Il n’est plus d’endroit sur la Terre qui ne soit souillé de sang humain ou animal ; il faut donc qu’elle subisse une purification. Et c’est pour cela que certains continents actuels seront immergés, alors que d’autres surgiront. 

 

Les hommes ne se doutent pas de quels dangers ils sont menacés. Ils continuent à poursuivre des objectifs futiles et à rechercher le plaisir. Ceux de la sixième race seront au contraire conscients de la dignité de leur rôle et respectueux de la liberté de chacun. Ils se nourriront exclusivement des produits du monde végétal. Leurs idées auront le pouvoir de circuler aussi librement que l’air et la lumière de nos jours. 

 

Les paroles « Si vous ne naissez de nouveau… » s’appliquent à la sixième race. Lisez le chapitre 60 d’Esaïe. Il se rapporte à la venue de la sixième race, la Race de l’Amour. 

 

Après les Tribulations, les hommes cesseront de pécher et retrouveront le chemin de la vertu. Le climat de notre planète sera partout modéré et les variations brutales n’existeront plus. L’air redeviendra pur, de même que les eaux. Les parasites disparaîtront. Les hommes se souviendront de leurs incarnations passées et ils éprouveront le plaisir de constater qu’ils sont enfin libérés de leur ancienne condition.

 

De même que l’on débarrasse la vigne de ses parasites et de ses feuilles mortes, ainsi agissent les Êtres évolués pour préparer les hommes à servir le Dieu de l’Amour. Ils leur donnent de bonnes conditions pour croître et se développer et, à ceux qui veulent bien les entendre, ils disent : « Ne craignez rien ! Encore un peu de temps et tout va s’arranger ; vous êtes sur la bonne route. Que celui qui veut entrer dans la Nouvelle Culture étudie, travaille consciemment et se prépare. » 

 

Grâce à l’idée de Fraternité, la Terre deviendra un lieu béni, et cela ne tardera pas. Mais auparavant, de grandes souffrances seront envoyées pour réveiller les consciences. Les péchés accumulés durant des milliers d’années devront être rachetés. La vague ardente émanant d’En Haut contribuera à liquider le karma des peuples. 

 

La libération ne peut être davantage remise. L’humanité doit se préparer pour les grandes épreuves inéluctables qui viennent et qui apporteront la fin de l’égoïsme. 

 

Sous la Terre, quelque chose d’extraordinaire se prépare. Une révolution grandiose et absolument inconcevable se manifestera bientôt dans la nature. Le Seigneur a décidé de redresser le monde, et Il va le faire ! 

 

C’est la fin d’une époque ; un nouvel ordre va se substituer à l’ancien, un ordre dans lequel régnera l’Amour sur la Terre. » 

 

Peter Deunov – Propos sur l’Avenir - 1944 

Adaptation : Olivier de Rouvroy – Septembre 2003

 

 

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 10:34
 

 

Lance de Longinus

 

de Pierre Chély

Pierre et Joèle Chély publient aux éditions Le Temps Présent un livre consacré à cette arme qui aurait percé le flanc du Christ agonisant sur la croix. Dans cet article, ils nous exposent les recherches d’un ésotériste célèbre, Rudolf Steiner, qui fut, dès les années vingt, l’ennemi d’Hitler et de ses inspirateurs…


C’est en 1879, que Rudolf Steiner (1861-1925), âgé de dix-huit ans, découvre pour la première fois la Lance de Longinus au Musée de la Hofburg, à Vienne où il étudie les sciences à l’Université. Impressionné par la légende attachée à l’arme mythique, il effectue de nombreuses recherches sur son histoire. Elles anticipent d’une trentaine d’années celles effectuées par le Dr Walter Stein (voir notre livre La Lance de Longinus) et, parallèlement, par Adolf Hitler. Rudolf Steiner fut le plus grand adversaire du Führer ; c’était même son ennemi numéro un. Comment un philosophe autrichien, peu connu du grand public, pouvait-il inquiéter les leaders nazis au point que les SS et la Gestapo reçurent l’ordre de pourchasser et de persécuter les adeptes de sa doctrine, qui, apparemment, ne présentaient aucun danger politique, ni aucune menace pour le régime ? Dietricht Eckart, l’ « inventeur d’Hitler », avait même émis le désir, avant de mourir, que le Gœtheanum, un centre culturel et spiritualiste édifié par Rudolf Steiner, près de Bâle, soit détruit par le feu et que le Dr Steiner, entouré de ses disciples, périsse dans les flammes. Le soir du Nouvel An suivant, alors que Rudolf Steiner donnait dans ce bâtiment une conférence de presse devant huit cents personnes, un violent incendie d’origine criminelle se déclara. Heureusement, le feu ne se propagea pas immédiatement. Bien que la structure de l’édifice comporte de nombreuses poutrelles et sculptures de bois, le conférencier et ses amis purent échapper à cette fin horrible. À l’époque, on rendit les nazis responsables de ce sinistre. Déjà, l’année précédente, un matin d’été 1922, Rudolf Steiner qui se rendait à la gare de Munich, allait au-devant d’un guet-apens fomenté et commandité par Hitler. Le philosophe devait être assassiné au moyen d’un fusil à canon scié, dans son wagon de chemin de fer. Rudolf Steiner se rendit comme prévu à la gare. Walter Stein, dans ses souvenirs, repris par Trevor Rasenscroft dans son livre La Lance du Destin, nous apprend que Steiner avait appris, grâce à ses dons de clairvoyance, le projet de l’attentat dont il devait être l’objet. Mais il aurait jugé que c’eût été faire acte de magie noire que d’utiliser des sources occultes pour y échapper ou même pour s’en prémunir. Mais la Providence veillait, et Walter Stein qui, s’étant infiltré dans le groupe Thulé de Dietrich Eckart, avait eu vent du complot, intercepta avec quelques compagnons Rudolf Steiner avant son arrivée à la gare. Sous leur protection, il quitta les lieux en voiture. Le soir même, toujours en automobile, il passait la frontière suisse et ne devait plus jamais revenir à Munich.


Un curieux personnage


Rudolf Steiner était un philosophe spiritualiste, mais aussi un scientifique cherchant hors des sentiers battus. C’était une sorte de mage blanc. C’est devant la Sainte Lance qu’il aurait pris conscience de la double nature de son âme : d’un côté l’intellect qui l’emprisonnait dans les limites de la connaissance sensible, de l’autre, la seconde partie de son âme qui trouvait ses racines dans le monde suprasensible ; cette ambivalence se retrouvait dans la dualité opposant la science et la religion. Rudolf Steiner considérait l’Incarnation du Christ comme un pivot capital dans l’évolution de la conscience humaine. Il écrivit même que le mystère du Golgotha était à l’origine de toute l’évolution de son âme. Par contre, par une sorte de suffisance humaine, il rejeta toute forme d’adhésion aux Églises constituées et à l’orthodoxie du christianisme, ne voulant rien accepter, hors « la foi dans une révélation ». Par perception intuitive, il eut pourtant conscience – et s’en étonna – que l’observation et la lecture de sa « Chronique cosmique » confirmait l’authenticité des textes du Nouveau Testament. Sa vision très personnelle du domaine spirituel l’amena à écrire une série de textes sur les Évangiles. On peut dire peut-être que Rudolf Steiner était « l’électron libre » du Christ. La méthode Steiner, par le développement de certains « chakras », comporte trois stades : la probation, l’illumination, l’initiation qui permettent d’atteindre les trois niveaux de la perception spirituelle : • l’imagination ou cognition imaginative qui ouvre la vision de l’arrière-plan spirituel du monde sensible et tangible, • l’inspiration qui dévoile le macrocosme et ses Hiérarchies qui l’habitent, • l’intuition qui fait de l’homme un citoyen à part entière de ce macrocosme et lui donne la possibilité de communiquer avec les êtres spirituels. À ce stade de connaissance ésotérique où Rudolf Steiner pensait être parvenu, il lui était loisible d’accéder à la « Chronique cosmique » et d’avoir connaissance du passé. Il affirmait également, grâce à un don de vision astrale, pouvoir lire dans les pensées d’autrui.


Une vieille inimitié


Dans les premiers temps du nazisme, Adolf Hitler avait rendu Steiner responsable en partie de la défaite de 1914-1918, l’échec du plan Schlieffen le désignant même comme criminel de guerre. Il l’accusait même d’avoir usé de magie noire pour perturber l’équilibre mental du général von Moltke au moment crucial de l’invasion allemande de la France et de la Belgique. Ces accusations étaient paradoxalement basées sur des faits réels. Juste avant la déclaration de guerre, de nombreux officiers supérieurs de l’état-major alertèrent le Kaiser sur le fait que le général von Moltke recevait des visites régulières de Rudolf Steiner, connu comme érudit spiritualiste et maître en science occulte, et que ce genre de fréquentation ne convenait pas à un commandant suprême des forces allemandes. Mais le kaiser laissa faire, n’attachant pas une grande importance aux relations de son chef d’état-major en qui il avait une totale confiance. En plus, lors de la déclaration de guerre, au moment où le général von Moltke devait lancer le plan Schlieffen, il s’écroula, victime d’une syncope, sombrant dans une sorte d’état cataleptique. Le chef d’état-major se remit bien vite de ce malaise, mais Hitler estima par la suite qu’il s’agissait du résultat de travaux occultes, d’autant que la poursuite de la guerre ne tourna pas à l’avantage des forces allemandes. Même les premières victoires de son armée, au lieu de réjouir von Moltke, qui paraissait accablé, lui avaient tiré des larmes, car il songeait aux souffrances humaines que cela représentait. Bien entendu, à l’époque, on attendait un autre comportement d’un chef d’état-major prussien ! Von Moltke fut, à la suite de ces événements, relevé de son commandement et devint le bouc émissaire de l’échec du plan Schlieffen et de la défaite allemande. Adolf Hitler, naturellement, ne craignait pas, de la part de Rudolf Steiner, la menace de forces conventionnelles, mais redoutait ses importantes connaissances ésotériques, notamment ses observations depuis le plan astral, qui lui auraient permis de « lire » dans les pensées mêmes du Führer.


Nous l’avons dit plus haut, Rudolf Steiner avait un esprit scientifique qui intervenait dans de nombreux domaines : la philosophie, la morale, l’agronomie, la pédagogie (il y a encore aujourd’hui des écoles Steiner en France et dans le monde), mais aussi, et c’est le plus curieux, la médecine. À Dornach, en Suisse, des disciples de Steiner ont créé un centre de recherches sur le cancer qui met au point de remèdes alliant les techniques modernes aux recettes empiriques anciennes. Plus étrange encore était la connaissance de Rudolf Steiner en homéopathie. En observant différentes biographies du philosophe-penseur, on découvre qu’il effectua des études brillantes à Vienne à la Technische Hochshule, mais on ne trouve nulle part trace d’études médicales. Une des sources possibles de son initiation serait sa rencontre avec Félix Kogutski, un thérapeute empirique qui guérissait par les plantes.

http://www.parasciences.net/spip.php?article159

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 19:37

Microbes

 

 Ian Sinclair

 

« En sciences, les théories doivent reposer sur les faits et le raisonnement, et non pas par sur l’autorité et le dogme. »
Thomas Huxley (1860)

 

      Les germes (bactéries et virus) sont partout. Dans l'air que nous respirons, dans les aliments que nous mangeons, dans l'eau que nous buvons et sur tout ce que nous touchons. Nous y sommes constamment exposés mais, la plupart du temps, nous conservons une santé parfaite. Si les germes donnaient des maladies, pourquoi ne sommes-nous pas tout le temps malade ?

 

      Si les germes étaient la cause des maladies, pourquoi, dans ce cas, des millions de gens peuvent-ils porter en eux des germes de la grippe, de la tuberculose, du tétanos, des infections à staphylocoques et de nombreuses autres maladies, tout en restant parfaitement bien portants ? En Europe, pendant la dernière partie du 19ème siècle, pratiquement tous les citadins étaient infectés par le germe de la tuberculose, mais seule une infime partie tomba malade. Le New England Journal of Medicine signale que plus de 25 millions d'Étasuniens sont infectés par le virus de l'herpès, mais juste une minorité de ceux-ci développent des lésions génitales herpétiques. Au cours de l'épidémie de polio des années 50, des millions de gens étaient porteurs du virus de la polio, mais, là encore, à peine une infime fraction (moins de 1%) développèrent la maladie.

 

      Si les germes sont la cause des maladies, comment expliquer dans ce cas que, dans de nombreuses maladies soi-disant provoquées par un germe particulier, ce germe soit absent ? Sir William Osler, l'un des médecins les plus renommés de son temps, affirmait que le germe de la diphtérie était absent dans 28 à 40% des cas de diphtérie. Selon le diagnostic médical de Green, le germe de la tuberculose est souvent absent dans les premiers stades de la tuberculose. Des chercheurs en médecine ont noté que de nombreux cas de SIDA se produisent chez des gens qui ne montrent pas l’ombre d’un virus du SIDA. Alors, si l’on peut développer la maladie sans le germe, comment, dans ce cas, le germe pourrait-il en être la cause ?

 

      Le professeur René Dubos, le microbiologiste le plus renommé de son temps et qui fut cité par le journal Scientific American comme l'un des penseurs écologiques les plus influents du 20ème siècle, rejetait la théorie des germes et alla même jusqu'à dire, « Les virus et les bactéries ne sont pas la seule cause des maladies infectieuses, il y a autre chose. »

 

      Pour aller plus loin (en anglais) :
Un modèle médical incorrect : la théorie des germes
Songe et mensonge de Louis Pasteur
Les virus

 

L’immunité, un mythe médical

 

      Du point de vue médical, l'immunité est l’état par lequel notre système immunitaire serait capable de reconnaître et de détruire les microbes à l’origine de maladies précises. Ainsi, par exemple, quand l'organisme est immunisé contre la rougeole, il est supposé que, si le corps entre en contact avec des germes de rougeole, le système immunitaire prendra des mesures immédiates pour les détruire, empêchant ainsi la rougeole de se déclarer. Ça sonne bien en théorie, mais ça ne marche pas en pratique.

 

      De nombreuses études ont montré que la rougeole, la rubéole, la diphtérie et d'autres maladies, peuvent toujours se déclarer chez des gens totalement immunisés. L’une de ces études a été publiée dans le Journal of the American Medical Association (en mai 1990) sous le titre « Rougeole bénigne et échec du vaccin secondaire contre la rougeole au cours d'une épidémie soutenue dans une population bien vaccinée. » Cet article explique que, « Les études sérologiques montraient constamment un taux élevé de séroconversion après la vaccination, avec persistance à long terme de la concentration d'anticorps... les données des dernières épidémies de rougeole montrent peu ou pas de baisse de l'immunité, un taux élevé d'efficacité du vaccin apparent. Toutefois, le nouvel incident épidémique soutenu dans la population scolaire très bien vaccinée était inattendu. » En d'autres termes, une épidémie de rougeole s’est déclarée chez des étudiants qui étaient totalement immunisés contre la rougeole.

 

      En réalité, un taux élevé d'anticorps (immunité) ne garantit pas la protection contre la maladie, comme le fait remarquer le médecin australien et chercheur en vaccin, Archie Kalokerinos, « Le taux d'anticorps sert à mesurer le degré de protection contre une maladie particulière, et les autorités disent toujours qu’il indique la protection, mais elle n'existe pas. Vous pouvez avoir des tonnes d'anticorps et aucune protection, ou vous pouvez n’avoir aucun anticorps et des tonnes de protection. »

 

La fausse prémisse vaccinale

 

      La vaccination repose sur la prémisse selon laquelle l'immunité est la seule protection contre les maladies infectieuses et, sans elle, si vous être exposé au germe d’une maladie, vous pouvez tomber malade et même mourir ! Ainsi, par exemple, si vous êtes exposé au virus de la polio sans être immunisé contre elle, vous pouvez contracter cette maladie et mourir. Ou, si vous ne mourez pas, vous pouvez développer une paralysie ou d'autres horribles complications.

 

      Eh bien, la vérité c’est que la majorité des gens non immunisés, contre le soi-disant germe spécifique d’une maladie n’attraperont pas cette maladie. Au cours de l'épidémie de polio des années 50, la revue médicale australienne (9 février 1952, p. 170) publia un article qui indiquait : « Quand un virus infectieux est introduit dans l’organisme d’une personne dénuée d’immunité préexistante, c'est seulement en de très rares occasions que le virus parvient à produire de graves dommages dans l’ensemble ou la plupart des cellules qui sont théoriquement prédisposées à ses actions. »

 

      En fait, quelques années plus tôt, le British Medical Council publia une étude (rapport n° 272 de mai 1950) montrant qu’il n’existe pas de relation entre le taux d'anticorps (immunité) et l'incidence de la diphtérie. Il fut constaté que beaucoup de patients diphtériques avaient un taux élevé d'anticorps (immunité), alors que de nombreux médecins, infirmières et amis qui étaient en contact permanent avec eux et avaient un taux d'anticorps faible (pas d'immunité), restaient pourtant parfaitement bien portants. Le Conseil déclara : « Certains des résultats obtenus étaient si inhabituels et inattendus, si contradictoires, voire paradoxaux, que l'étude, qui avait été initialement envisagée et mise en vigueur, devait être menée à son terme. »

 

      Le concept vaccinal repose sur la prémisse selon laquelle, immunisé, on est protégé et non immunisé, on n’est pas protégé. Ce n'est pas le cas.

 

      Voir aussi (en français) :
Pourquoi les vaccins sont inefficaces
Quelques faits historiques montrant le danger et l'inutilité des vaccins

 

Immunité à vie ? Il n’existe rien de tel

 

      C’est un fait que la plupart des enfants qui contractent la rougeole, la varicelle, la rubéole et l'une des autres maladies infantiles ordinaires, ne contracteront plus jamais ces mêmes affections. Je n'accepte cependant pas la croyance ou la supposition que ce serait parce que ces maladies confèrent une immunité à vie, qui empêche de les contracter à nouveau.

 

      La rougeole, la varicelle, la rubéole et les autres maladies infantiles représentent une crise aiguë de désintoxication. Pour que le corps soit capable de mettre en œuvre une crise aiguë, il doit avoir la grande réserve de vitalité que possèdent la plupart des enfants. Malheureusement, au moment où la majorité des enfants deviennent adultes, leur réserve de vitalité est grandement diminuée, à cause surtout des mauvaises habitudes alimentaires, des médicaments, des vaccins, des poisons chimiques dans les aliments et l'eau, des polluants atmosphériques et des effets dépressifs de la peur, de l'inquiétude et des autres des émotions négatives. À l'âge adulte, peu de gens ont gardé la vitalité nécessaire pour installer une crise aiguë comme la rougeole ou la varicelle.

 

      Bien que l’adulte puisse encore avoir une crise de désintoxication, elle a le plus souvent la forme d'un rhume ou d’une grippe qui n’implique pas en général de fièvre et peut durer de quelques jours à quelques semaines. Chez l’adulte diagnostiqué de la rougeole, coqueluche, varicelle, etc, on constatera souvent que sa fièvre est inférieure de deux à trois degrés à celle d'un enfant affecté de la même maladie. C’est dû à la plus faible vitalité des adultes.

 

      Chez l’enfant dont la vitalité reste forte et qui n’a pas d'antécédents d’absorption de médicaments, aucune raison physiologique ne l’empêche de développer plusieurs fois la rougeole, la varicelle et les autres maladies infantiles, quand le niveau d’intoxication de son organisme dépasse le seuil de tolérance. Herbert Shelton, le praticien le plus renommé de l’Hygiénisme Naturel du 20ème siècle, a effectivement confirmé l’existence dans sa propre expérience clinique de cas de varicelle, de rougeole, etc, survenus deux, trois fois ou même plus souvent chez le même enfant.

 

La mémoire immunitaire ne suffit pas

 

      La capacité de notre système immunitaire à prendre des mesures défensives contre des antigènes (substances étrangères) ne peut pas dépendre uniquement de sa mémoire. Elle dépend bien plus de la force de la vitalité inhérente à notre corps. Une analogie simple permettra de clarifier cela.

 

      Prenez une équipe de football et faites-lui subir une séance d'entraînement épuisante de quatre heures cinq minutes avant le début de son match. À ce moment-là, au moment d’aller sur le terrain, ils seront toujours capables de reconnaître leurs adversaires, ils sauront toujours que leur but est de défendre et de les attaquer, mais leur aptitude à jouer ce rôle sera très affaiblie à cause de l’épuisement de leur énergie du fait des quatre heures d'entraînement. À cause de leur épuisement, ils seront plus que vraisemblablement débordés par leurs adversaires.

 

      C’est très similaire à notre système immunitaire et à la façon dont il s'acquitte de son rôle. Quand notre vitalité est forte, notre système immunitaire fonctionne avec une efficacité maximale, mais si notre vitalité est faible, notre système immunitaire sera moins capable d'une action défensive, même s’il a en mémoire les antigènes qu'il rencontre.

 

      La clé du renforcement de notre système immunitaire ne réside pas dans la création d’une mémoire immunitaire pour toujours contre des antigènes spécifiques, le corps peut reconnaître un antigène (substance étrangère) grâce à son intelligence innée. La clé du renforcement de notre système immunitaire réside dans l’élévation de notre vitalité.

 

« Le corps a ses propres méthodes de défense. Celles-ci dépendent de la vitalité de l'organisme à ce moment-là. S’il a une vitalité suffisante, il résistera à toutes les infections, s’il a une vitalité insuffisante, il ne le pourra pas, et vous ne pourrez pas améliorer la vitalité de l'organisme en introduisant dedans un poison quelconque. »
Dr William Howard Hay (1937)

 

Nouveau vaccin contre la toux !

 

      Vous avez entendu parler du nouveau vaccin contre la toux ? Ouais ! Ouais ! Garanti à 100% sans danger et efficace. Faites vous vacciner avec, et la prochaine fois que vous aurez un truc coincé dans la gorge, au lieu de l’évacuer en toussant, vous serez foutu et crèverez en vous étouffant !

 

      Ça paraît vachement inepte ? Eh bien, ce n’est pas plus saugrenu que de se faire vacciner pour empêcher la rougeole, la varicelle et les autres maladies. Pourquoi ? Parce que la rougeole, la varicelle et les autres maladies ont le même objectif que la toux : éliminer les matières étrangères et blessantes du système pour préserver la santé.

 

      Pensez-y...

 

On ne peut pas construire une maison de brique sans briques

 

      Chaque année, l'Organisation mondiale de la santé, parrainée par Big Pharma, va dans les pays du tiers monde et vaccine des millions d'enfants souffrant de malnutrition pour les protéger contre la rougeole, la poliomyélite, la coqueluche et les autres maladies. À ceux qui approuveraient ces campagnes, je pose une question.

 

      La vaccination a pour but de stimuler le système immunitaire du corps pour qu’il crée des anticorps qui soi-disant luttent contre des microbes. Maintenant, pour que le corps crée des anticorps, il a besoin de protéines, puisque c'est ce dont sont faits les anticorps. Alors ma question est : Comment le corps d'un enfant souffrant de malnutrition peut-il créer des anticorps ? Les enfants dénutris sont déficients en protéine, ils n'ont pas de protéine pour créer des anticorps. Ils souffrent d'une affection connue sous le nom dekwashiorkor, qui signifie carence protéique.

 

      Croire que vacciner un enfant dénutri stimulera la production d’anticorps de son système immunitaire, c’est croire qu’on peut construire une maison de brique sans briques !

 

« ...et la malnutrition est considérée comme une indication supplémentaire pour vacciner les enfants. »
British Medical Journal, 22/9/90, p. 593.

 

Le système immunitaire - Son vrai rôle

 

      Si le rôle de notre système immunitaire est de lutter contre les germes, une question évidente se pose : Avant tout, comment se fait-il que nous portions des germes ? Pourquoi notre système immunitaire ne se bat-il pas contre tous les germes, de sorte que nous soyons exempts de germes ? Si le système immunitaire était conçu pour nous protéger contre la polio, le tétanos, la diphtérie et les autres soi-disant microbes à l’origine des maladies, pourquoi le système immunitaire de la majorité des gens porteurs de ces germes ne prend aucune mesure défensive (aucun anticorps n’est produit), et pourquoi ces gens restent malgré tout parfaitement bien portants ?

 

      Il n'y a qu'une seule réponse logique à ces questions : Notre système immunitaire n'est pas conçu pour combattre les microbes car, en réalité, les germes ne sont pas nos ennemis, mais nos amis. Leur objectif réel est de consommer les déchets à l’intérieur de notre corps, et donc de faciliter le travail important consistant à garder l’organisme propre. La véritable relation entre l'homme et le germe n’est pas une guerre ouverte, mais une coexistence pacifique, une relation que la biologie désigne sous le nom de symbiose.

 

« ...quand des germes se trouvent dans un corps malade, ce n'est pas qu'ils sont venus de l'extérieur et ont provoqué la maladie. C'est parce qu’ils se sont développés à partir de cellules en décomposition dans l’organisme, et ont un rôle important à jouer en aidant à gérer les déchets et la destruction amenés par les sérums, les médicaments et les autres poisons introduits dans le corps depuis l'extérieur. »
Eleanor McBean, « The Poisoned Needle » (L’aiguille empoisonnée). [*]

 

      Quel est donc le véritable rôle de notre système immunitaire ? Notre système immunitaire est constitué de millions de globules blancs et d’anticorps qui sont conçus pour agglutiner, engloutir et en fin de compte détruire les protéines étrangères, les excrétions bactériennes et les autres substances nocives. En d'autres termes, le véritable rôle du système immunitaire n'est pas de lutter contre les microbes, mais de débarrasser l'organisme des matières étrangères nocives et d’aider ainsi à l'importante tâche de préserver la santé physiologique.

 

Vaccins sans danger – Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

      De nombreux groupes d'éducation parentaux ont demandé aux autorités médicales de fabriquer des vaccins sans danger. Comme je pense personnellement que les vaccins ne marchent pas, je ne peux pas m'empêcher de demander : Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

      Délaissant cette question, je voudrais expliquer pourquoi je crois que c'est une impossibilité physiologique de fabriquer des vaccins sans danger. Les vaccins, de par leur nature même, doivent toujours contenir des matières étrangères dans le but de susciter une réponse immunitaire. Toute matière étrangère présente dans le corps est toujours potentiellement dangereuse, car, si l’organisme ne peut pas la supprimer ou l'éliminer, sa rétention dans le corps ne fera pas qu’épuiser sa vitalité et compromettre son fonctionnement normal, elle provoquera aussi la dégénérescence progressive des tissus environnants et fera ainsi apparaître des maladies chroniques.

 

      Les vaccins ne peuvent jamais être rendus inoffensifs pour la simple raison que les matières même dont ils sont faits sont toujours de nature toxique, et donc dangereuses pour la santé humaine. Essayer de faire un vaccin sans risque, c'est comme essayer de faire de l'arsenic à déguster inoffensif !

 

      Pour reprendre les paroles du Dr James R. Shannon, ancien directeur du National Institute of Health des États-Unis, « Le seul vaccin sans danger, c’est celui qui ne sert jamais. »

 

 

 

Maladies infectieuses - Une expression impropre

 

      Le terme de maladie infectieuse implique que nous attrapons la maladie d'une autre personne. Ainsi, par exemple, nous chopons le rhume de quelqu'un. En réalité, nous n’attrapons pas le rhume de quelqu'un, nous développons un rhume à cause de notre niveau d’intoxication interne.

 

      Quand un enfant développe la rougeole, la varicelle, la coqueluche ou l'une des autres maladies infantiles, ce n'est pas parce qu'il a contracté un germe extérieur à lui, les enfants sont tout le temps exposés aux germes associés à ces maladies. Le développement de ces affections survient quand le niveau d’intoxication de l'enfant atteint un niveau critique, car c'est à ce moment que l’organisme doit prendre des mesures d'urgence pour réduire sa charge toxique.

 

      Je ne dis pas en ce moment que les microbes associés à ces affections ne peuvent pas se transmettre d'enfant à enfant, mais plutôt que le développement de la maladie chez l’enfant dépend moins de la virulence du germe que des conditions internes de son organisme. Ainsi, par exemple, si un enfant dont le corps est en bonne santé attrape le germe de la rougeole, il ne développera pas la rougeole. Maintenant, si la rougeole se déclare chez un enfant, ce n'est toujours pas à cause du germe, mais en raison du niveau d’intoxication interne de cet enfant. Ne pas oublier que la rougeole, comme toute maladie infantile, représente une crise de désintoxication aiguë.

 

      En ce qui concerne les autres soi-disant maladies infectieuses, comme le SIDA, l'hépatite, l'herpès, la lèpre, la tuberculose, etc, leur développement n'est pas déterminé par la présence d’un germe ou d’un virus, mais par les conditions internes du corps. Cela explique pourquoi parmi les millions de gens porteurs de germes et de virus associés à ces maladies, seule une infime fraction d'entre eux en viennent à développer ces affections.

 

      L’expression maladie infectieuse est impropre car il implique que la maladie peut se transmettre de personne à personne, alors qu'en réalité, la maladie ne vient pas du dehors mais de l'intérieur.

 

« Nous pouvons diagnostiquer des symptômes, comme les oreillons, la rougeole, le catarrhe, le cancer, la variole, etc, tout comme nous nommons les divers produits du sol, comme le blé, le maïs, l'avoine, les nombreux types de graminées, de mauvaises herbes, d’arbres, etc, mais indépendamment des noms arbitraires des symptômes apparents, tous viennent du centre et d’une unique cause. »
G Clements « The Unity and Simplicity of Disease » (L'unité et la simplicité de la maladie).

 

      Pour aller plus loin (en anglais) :
SIDA - Divergences de vues

 

À quoi joue Big Pharma ?

 

      Premièrement, ils vous font croire qu'il existe tout un tas de germes qui peuvent vous tuer. Ou s'ils ne vous tuent pas, ils provoqueront des complications et des souffrances horribles pendant longtemps.

 

      Deuxièmement, ils vous font croire que, malgré votre bonne santé, si vous contractez l’un de ces germes, vous tomberez facilement malade et en mourrez. En d'autres termes, ils vous font croire que rien ne protège la santé.

 

      Troisièmement, ils vous font croire que le seul moyen de vous protéger, que votre unique chance de survivre, dépend de leurs médicaments et vaccins que vous devez acheter.

 

      La stratégie de marketing la plus efficace sur notre planète, consiste à convaincre le chaland que, s'il n'achète pas la marchandise il va crever !

 

Hépatite – La guérison du foie

 

      Le foie est le plus grand organe de désintoxication du corps. L’un de ses rôles principaux consiste à décomposer les déchets azotés et les autres substances toxiques. La bonne exécution de la fonction hépatique est avant tout dépendante de la vitalité intrinsèque et de la charge toxique de l'organisme.

 

      Chez les alcooliques, les toxicomanes, les gens dénutris et intoxiqués, et ceux qui présentent un dysfonctionnement hépatique, le niveau d’intoxication du foie peut souvent dépasser sa capacité de désintoxication naturelle, entraînant ainsi une toxicité hépatique. Cet état est potentiellement dangereux car, si rien n'est fait, il peut entraîner en fin de compte la destruction du foie, la cirrhose et le cancer.

 

      Quand une toxicité hépatique se manifeste, tant que la vitalité de l'organisme est suffisante, il tentera des mesures correctives sous forme d'inflammation du foie, un état que les autorités médicales appellent hépatite. Le but de l'inflammation est de réduire le niveau d’intoxication du foie et de procéder à sa guérison et à sa remise en état. Ce que je suis donc en train de dire, c’est que l'hépatite n'est pas la maladie, en fait, c’est la guérison.

 

« La réaction inflammatoire est essentielle à la survie de l'organisme. Elle est nécessaire au maintien de l'homéostasie en cas de blessure, et sans elle l’organisme ne pourrait survivre. »
Ronald Raven, Foundation of Medicine

 

Cet article est une compilation partielle du site Vaccination Debate :
http://www.vaclib.org/sites/debate/
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 15:53

  phases lune 

Janvier

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Février

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Mars

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- Premier quartier 23 mars 2010 à 10h59m UTC
- Passage à l’heure d’été : dimanche 28 mars 2010 02h00 (TL devient = TU+2)
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Avril

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Mai

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Juin

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- Nouvelle Lune 12 juin 2010 à 11h14m UTC
- Premier quartier 19 juin 2010 à 04h30m UTC
- Pleine Lune 26 juin 2010 à 11h30m UTC

 

Juillet

- Dernier quartier 4 juillet 2010 à 14h36m UTC
- Nouvelle Lune 11 juillet 2010 à 19h40m UTC
- Premier quartier 18 juillet 2010 à 10h11m UTC
- Pleine Lune 26 juillet 2010 à 01h36m UTC

 

Aout

- Dernier quartier 3 août 2010 à 05h00m UTC
- Nouvelle Lune 10 août 2010 à 03h07m UTC
- Premier quartier 16 août 2010 à 18h14m UTC
- Pleine Lune 24 août 2010 à 17h05m UTC

 

Septembre

- Dernier quartier 1 septembre 2010 à 17h22m UTC
- Nouvelle Lune 8 septembre 2010 à 10h29m UTC
- Premier quartier 15 septembre 2010 à 05h49m UTC
- Pleine Lune 23 septembre 2010 à 09h18m UTC

 

Octobre

- Dernier quartier 1 octobre 2010 à 03h52m UTC
- Nouvelle Lune 7 octobre 2010 à 18h44m UTC
- Premier quartier 14 octobre 2010 à 21h25m UTC
- Pleine Lune 23 octobre 2010 à 01h37m UTC
- Dernier quartier 30 octobre 2010 à 12h46m UTC
- Passage à l’heure d’hiver : dimanche 31 octobre 2010 03h00 (TL devient = TU+1)

 

Novembre

- Nouvelle Lune 6 novembre 2010 à 04h51m UTC
- Premier quartier 13 novembre 2010 à 16h37m UTC
- Pleine Lune 21 novembre 2010 à 17h28m UTC
- Dernier quartier 28 novembre 2010 à 20h37m UTC

 

Décembre

- Nouvelle Lune 5 décembre 2010 à 17h36m UTC
- Premier quartier 13 décembre 2010 à 13h58m UTC
- Pleine Lune 21 décembre 2010 à 08h14m UTC
- Dernier quartier 28 décembre 2010 à 04h19m UTC


Nota :
- en été : TL = TU +2
- en hiver : TL = TU +1
- Passage à l’heure d’été : dimanche 28 mars 2010 (à 2 heures du matin il sera 3 heures)
- Passage à l’heure d’hiver : dimanche 31 octobre 2010 (à 3 heures du matin il sera 2 heures)

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